Football: L’équipe de Suisse accueille l'Italie dans un climat de tension

Actualisé

FootballL’équipe de Suisse accueille l'Italie dans un climat de tension

Au moment d’affronter l’Italie en Ligue des Nations ce vendredi (19h30), l’absence de Crnogorcevic pose question et la relation entre Inka Grings et ses joueuses inquiète.

Robin Godinat
par
Robin Godinat
La sélectonneuse de l'équipe de Suisse a décidé de laisser de côté Ana-Maria Crnogorcevic pour les rencontres contre l'Italie et l'Espagne.

La sélectonneuse de l'équipe de Suisse a décidé de laisser de côté Ana-Maria Crnogorcevic pour les rencontres contre l'Italie et l'Espagne.

AFP

Vendredi soir, l’équipe de Suisse féminine retrouve les terrains après son élimination en huitième de finale contre l’Espagne en Coupe du monde (5-1). À Saint-Gall, la Nati accueille l’Italie à l’occasion de la Ligue des nations, organisée pour la première fois dans le football féminin (19h30). Les Helvètes auront un coup à jouer contre les Azzurri, qui ont pris la porte dès la phase de poule en Australie/Nouvelle-Zélande. Mais c’est dans un contexte particulier que les Suisses abordent cette rencontre.

Un conflit entre Grings et Crnogorcevic?

La sélectionneuse Inka Grings ne fait pas l’unanimité au sein du vestiaire suisse et ses choix interrogent. La non-sélection d'Ana-Maria Crnogorcevic, meilleure buteuse de l’histoire de la Nati (71 réalisations), fait notamment débat. «L’internationale suisse la plus capée bénéficie d'une pause afin de pouvoir se concentrer sur sa situation et son avenir au niveau du club», communiquait la Fédération au moment de l’annonce. L’attaquante a quitté le FC Barcelone pour rejoindre l’Atlético de Madrid après quatre ans sous les couleurs catalanes.

Pourtant, la Bernoise a déclaré pour Tages-Anzeiger ne pas avoir besoin de la pause qu’elle s’est vu accorder et qu’elle aurait aimé plus de soutien de la part de l’équipe d’entraîneurs. Selon certains médias, l’absence de Crnogorcevic pourrait également s’expliquer par ses prises de parole lors de la Coupe du monde, particulièrement critiques envers la sélectionneuse. Un discours dont elle payerait le prix aujourd’hui. 

«Il n’y a pas eu de frictions majeures»

Inka Grings

En conférence de presse, Grings s’est défendue, affirmant qu’il n’y avait aucun désaccord entre les deux: «Le fait que six joueuses de la Coupe du monde ne soient pas là n'est qu'un instantané, car je voulais voir de nouveaux visages.(...) Notre conversation s’est bien déroulée, il n’y a pas eu de frictions majeures. Ana sera de nouveau là en octobre.»

Avec un bilan d’une seule victoire en dix matchs à la tête de l’équipe de Suisse, Inka Grings doit fédérer les troupes pour relancer son équipe. Cette dernière se rendra en Espagne mardi prochain, alors que les joueuses de la Roja ont mis fin au boycott de l’équipe nationale.

Ton opinion