Crise migratoire: La Finlande rouvre une partie de sa frontière avec la Russie

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Crise migratoireLa Finlande rouvre une partie de sa frontière avec la Russie

Sur les huit postes-frontières entre les deux pays voisins, seuls ceux de Vaalimaa et de Nirrala, dans le sud de la Finlande, vont rouvrir dès jeudi, a annoncé le gouvernement finlandais.

Le poste-frontière de Vaalimaa, dans le sud de la Finlande, va rouvrir jeudi 14 décembre.

Le poste-frontière de Vaalimaa, dans le sud de la Finlande, va rouvrir jeudi 14 décembre.

via REUTERS

La Finlande va rouvrir une partie de sa frontière avec la Russie, a annoncé son Premier ministre mardi, après l’avoir intégralement fermée en novembre, accusant Moscou d’orchestrer une crise migratoire à ses portes. «Le gouvernement fermera à nouveau toute la frontière (…) si la migration instrumentalisée se poursuit», a précisé le Ministère de l’intérieur dans un communiqué.

«Le gouvernement a décidé aujourd’hui de maintenir la frontière orientale fermée, à l’exception de deux postes-frontières», à savoir ceux de Vaalimaa (sud) et Niirala (sud), a déclaré le chef du gouvernement Petteri Orpo en conférence de presse. Ces deux points de passage seront de nouveau opérationnels à partir du 14 décembre et jusqu’au 14 janvier 2024.

L’afflux massif de migrants serait orchestré par Moscou

Près de 1000 demandeurs d’asile, notamment de Somalie, d’Irak et du Yémen, se sont présentés depuis début août aux postes frontières entre les deux pays, selon les autorités finlandaises. Helsinki accuse Moscou de délibérément laisser passer ces migrants, dénonçant une «attaque hybride» visant à déstabiliser la Finlande. Le Kremlin a rejeté fin novembre ces accusations, affirmant que les gardes-frontières russes ne faisaient qu’obéir à leurs «instructions de service».

«Selon l’évaluation des autorités, la menace d’une migration instrumentalisée existe toujours et il est possible que la Russie poursuive ses opérations», a insisté Petterli Orpo. «Sans supprimer ces restrictions (ndlr: la fermeture de la frontière), nous ne pouvons pas vérifier s’il y a un changement pour le mieux», a-t-il précisé.

(AFP)

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