Coupe du monde: Yakin rassurant sur les forces de l'équipe Suisse

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Qatar 2022Yakin: «La Suisse doit s’appuyer sur ses forces»

À la veille du choc décisif contre la Serbie (ce vendredi à 20 h), le sélectionneur veut se concentrer sur son équipe. Il a rassuré, concernant Shaqiri, Okafor, ainsi que Sommer et Elvedi.

Daniel Visentini Doha
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Daniel Visentini Doha
Murat Yakin et Manuel Akanji semblent sereins. La Suisse joue pourtant une place en huitièmes de finale du Mondial, ce vendredi, à Doha, contre la Serbie.

Murat Yakin et Manuel Akanji semblent sereins. La Suisse joue pourtant une place en huitièmes de finale du Mondial, ce vendredi, à Doha, contre la Serbie.

AFP

Les choses sont finalement très simples. Il y a ce Serbie-Suisse capital, décisif, importantissime, mais après Dragan Stojkovic, Murat Yakin a lui aussi écarté les épithètes trop pesantes. Pour l’entraîneur serbe comme le sélectionneur suisse, il y a bien sûr un match important ce vendredi soir (20 h), mais surtout un moment à vivre. Une rencontre qui doit se jouer, débarrassée de son passif (le Serbie-Suisse de 2018, l’affaire de l’aigle bicéphale) et de son présent: la place en huitièmes de finale qui est en jeu.

«Nous devons nous montrer dominants, il faudra plus oser que contre le Brésil, montrer plus de courage et nous aurons nos chances, assure Yakin. Après, il faudra les concrétiser, ces opportunités. La Serbie? Elle peut évoluer avec un système très offensif, nous avons déjà joué contre des défenses à trois, nous avons des joueurs qui ont suffisamment d’expérience. Le plus important, c’est que la Suisse doit s’appuyer sur ses forces. En étant stable derrière.»

Les cas de figure

La stabilité, Yakin ne l’oublie pas. Un nul a en effet de grandes chances de suffire pour décrocher une place en huitièmes de finale, puisqu’il faudrait que le Cameroun batte le Brésil pour que cela ne soit pas le cas. Une victoire, elle, qualifierait évidemment la Suisse sans autre forme de calcul.

«Nous voulons entrer sur le terrain pour prendre les trois points de la victoire», a tranché Manuel Akanji depuis l’estrade, en conférence de presse. Il y remplaçait Yann Sommer. Le dernier rempart et Nico Elvedi ont tous deux souffert d’un refroidissement, ils ne se sont pas entraînés jeudi matin. Inquiétude?

Tous d’attaque

«Ils ont passé une mauvaise nuit, mais cela allait déjà mieux ensuite, a rassuré Yakin. Je pense que cela devrait jouer pour le match.» Et les deux éléments offensifs, Shaqiri et Okafor, tous deux touchés à une cuisse et n’ayant pu jouer contre le Brésil? «Ils se sont entraînés normalement avec le groupe, ils sont prêts à jouer», a précisé Yakin.

Tous les voyants semblent donc au vert ou en passe de l’être pour la Suisse. À Yakin de trouver la bonne formule, de donner les bonnes impulsions, de laisser des libertés s’il le faut. Le passif, ce Serbie-Suisse de 2018? «Cela ne m’intéresse pas, c’est le passé, je ne veux voir ici qu’un match de football», a dit Yakin. «Je n’y pense pas, cela n’influencera en rien cette rencontre, nous allons sur le terrain en étant concentrés sur le présent», a dit Akanji.

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