Visite de Charles III en France: le roi dans le viseur des manifestants

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FranceVisite de Charles III: le roi dans le viseur des manifestants

La colère sociale sur les retraites menace de perturber la visite du souverain britannique, du 26 au 29 mars.

Le roi Charles III sera en visite en France du 26 au 29 mars 2023.

Le roi Charles III sera en visite en France du 26 au 29 mars 2023.

AFP

La colère sociale sur les retraites en France menace de perturber la visite la semaine prochaine du souverain britannique Charles III, que des syndicalistes disent avoir «dans le viseur».

«Nous continuerons à nous mobiliser (contre la réforme) et cette visite sera dans notre viseur», ont averti Mathieu Obry (Confédération générale du travail) et Yvan Fort (Force Ouvrière) dans le quotidien Sud-Ouest cette semaine. «Il est quasiment certain que le roi ne pourra pas prendre le tramway» à Bordeaux comme il le prévoyait, a aussi anticipé Pascal Mesgueni, délégué de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) à la régie de Transports Bordeaux Métropole (TBM).

«Pas de bain de foule» 

Charles III effectue du 26 au 29 mars sa première visite d’Etat à l’étranger en tant que souverain. Outre un dîner organisé au château de Versailles, il se recueillera à l’Arc de Triomphe à Paris avant de s’adresser au Sénat, une première pour un monarque britannique. Il se rendra également à Bordeaux où il doit circuler en tram.

Emmanuel Macron «est assurément plus à l’aise avec les monarques qu’avec les élus du peuple auxquels il dénie le droit de voter sur sa réforme des retraites», a taclé Ian Brossat, porte-parole du PCF, après l’adoption au forceps de ce texte via l’arme constitutionnelle du 49.3.

Le sénateur socialiste Rémi Cardon a, pour sa part, laconiquement observé qu’«il n’y aura pas de bain de foule» de Charles III et Emmanuel Macron.

A l’extrême gauche, le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a résumé, hilare, sur franceinfo: Charles III, «on va l’accueillir avec une bonne vieille grève générale!»

Si le préfet de police de Paris Laurent Nunez s’est dit «très serein» sur BFMTV avant le déplacement, Buckingham Palace garde cependant un œil inquiet sur les manifestations, rapporte le «Daily Mail» qui évoque des précautions logistiques supplémentaires.

4000 policiers mobilisés en France

(AFP)

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