AutomobilismeSébastien Buemi remporte un troisième titre mondial en endurance
Associé au Néo-Zélandais Brendon Hartley et au Japonais Ryo Kirakawa, le pilote vaudois devient pour la troisième fois champion du monde d’endurance.
- par
- Jean-Claude Schertenleib
Quatrième victoire aux 24 Heures du Mans, troisième titre mondial: la belle histoire de Sébastien Buemi et de Toyota s’est poursuivie ce samedi, lors des 8 Heures de Bahreïn, finale du Championnat du monde d’endurance 2022. Une finale marquée par un nouveau doublé des hypercars japonaises.
Après leur victoire acquise à Fuji (Japon), Buemi et ses compagnons de la Toyota No 8 s’étaient retrouvés à égalité de points avec l’équipage de l’Alpine française (l’ancienne Rebellion) avant cette ultime course. Vendredi, en signant la pole position, Hartley marquait un premier point. Ne restait plus qu’à terminer la course, qui s’est déroulée sous une chaleur étouffante, devant l’Alpine.
Parti en tête, Sébastien Buemi allait aligner les deux premiers relais en première position, Toyota décidant, après un peu de plus de trois heures de course, de laisser passer la voiture sœur du pilote suisse, pilotée par Conway, Kobayashi et Lopez. Dominée en performances, l’Alpine allait finalement terminer sur la troisième marche du podium de cette course, en profitant des maladies de jeunesse des nouvelles Peugeot.
Pour Sébastien Buemi, c’est un troisième titre mondial dans la discipline, un titre qu’il remettra en jeu l’an prochain dans une catégorie où la concurrence sera beaucoup plus sérieuse, avec le retour de Porsche et de Ferrari, et l’arrivée de Cadillac.
Un doublé extraordinaire
Cette troisième couronne mondiale a un goût particulier pour l’Aiglon: «Cette année, nous avons maximalisé toutes les opportunités et réussir le doublé 24 Heures du Mans – titre mondial, c’est quelque chose d’extraordinaire. Un grand coup de chapeau à Ryo (Kirakawa) qui a rejoint notre équipage cette année et qui l’emporte à sa première tentative; ce n’est pas facile de sauter dans une hypercar et de se battre immédiatement pour les premières places, il a été parfait. Une fois encore, la voiture No 7, celle de nos équipiers, a été très brillante ce week-end. Nous aurions bien voulu remporter le titre en ajoutant la manière, soit une victoire lors de cette finale, mais nous n’avions tout simplement pas assez de performances aujourd’hui», explique Buemi, deuxième de ces 8 Heures et, surtout, champion du monde pour la troisième fois.