Coronavirus – Appels à la prudence après les annonces du Conseil fédéral

Publié

CoronavirusAppels à la prudence après les annonces du Conseil fédéral

La levée définitive des dernières mesures de protection réjouit, mais la vigilance reste de mise pour «éviter une nouvelle détérioration». De leur côté, les CFF expliquent que le retrait des annonces dans les transports publics prendra deux semaines.

Lors de sa séance de ce mercredi, le Conseil fédéral a confirmé la levée définitive des dernières mesures de protection contre le coronavirus pour le vendredi 1er avril. Les réactions ont été nombreuses après la conférence de presse d’Alain Berset.

L’Union suisse des arts et métiers (USAM) s’est félicitée que «le Conseil fédéral ait répondu aux exigences des orga­ni­sations économiques». Soulignant que «l’économie et la société ont absolument besoin de ce retour à la normale», l’USAM a rappelé dans un communiqué de presse que «Les employeurs sont toujours tenus, conformément à la loi sur le travail, de veiller à la santé de leurs collaborateurs. Les mesures d’hygiène et le respect des distances, resteront efficaces à l’avenir et permettront d’éviter une nouvelle détérioration de la situation». Elle a aussi appelé «les employeurs à faire preuve de souplesse concernant les demandes de certificats médicaux».

De son côté, le Conseil d’État du canton de Neuchâtel appelle sa population à faire preuve de prudence et de vigilance pour protéger les personnes vulnérables. Dans un communiqué de presse, «il recommande vivement le port du masque et le test, en cas de symptômes». Une attitude qualifiée de «solidaire envers les personnes dont le système immunitaire est affaibli (personnes âgées, personnes suivant une chimiothérapie ou personnes greffées)».

Alors que certains cantons (lire encadré) ont choisi de garder l’obligation du port du masque dans les lieux qui accueillent des personnes fragiles, Neuchâtel a décidé de laisser le choix aux institutions de santé qui le souhaitent de rendre le masque obligatoire, «sous leur propre responsabilité».

Le retour à une situation normale «entraîne une réduction importante du nombre de collaborateurs engagés dans le cadre de la crise sanitaire», explique encore le Conseil d’État neuchâtelois qui assure que «des mesures d’accompagnement ont été prévues pour le personnel dont le contrat a pris fin. Il a notamment été soutenu par les offices régionaux de placement (ORP) ou par le service des ressources humaines de l’État (SRHE) dans le cadre de la mobilité interne. Certaines personnes ont été engagées dans le cadre de la crise en lien avec les réfugiés en provenance d’Ukraine», conclut-il.

Genève Vaud et Valais: masque encore là par endroits

Les transports publics doivent s’adapter

(aze)

Ton opinion

4 commentaires