Diplomatie: Poutine veut «renforcer les liens» entre la Russie et le Brésil, dit Lula

Publié

DiplomatiePoutine veut «renforcer les liens» entre la Russie et le Brésil, dit Lula

Le président brésilien avait suscité une polémique en avril en affirmant que Volodymyr Zelensky était «autant responsable» du conflit dans son pays que Vladimir Poutine.

Les deux présidents étaient déjà homologues entre 2003 à 2010.

Les deux présidents étaient déjà homologues entre 2003 à 2010. 

AFP

Le président élu du Brésil Lula a révélé qu’il avait eu mardi une conversation avec le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine, lors de laquelle il a été question «d’un renforcement des liens» entre les deux pays. «J’ai parlé aujourd’hui avec le président russe Vladimir Poutine, qui m’a félicité de ma victoire électorale, m’a souhaité un bon mandat et le renforcement des liens entre nos deux pays», a tweeté Luiz Inacio Lula da Silva, qui doit entrer en fonction le 1er janvier.

«Le Brésil est de retour, dialoguant avec tous et engagé pour un monde sans faim et en paix», a-t-il ajouté, alors que Vladimir Poutine livre depuis février une guerre à l’Ukraine qui a isolé la Russie d’une bonne partie de la communauté internationale.

Vieilles connaissances

Lula, 77 ans, avait déjà été l’homologue de M. Poutine lors de ses deux premiers mandats, de 2003 à 2010. La Russie et le Brésil sont des partenaires importants au sein des Brics, groupe de pays auquel appartiennent également la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud.

En avril, l’icône de la gauche latino-américaine avait suscité une vive polémique en affirmant dans un entretien au magazine américain Time que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était «autant responsable» du conflit dans son pays que Vladimir Poutine. «Je vois le président ukrainien être applaudi debout par tous les Parlements (du monde). Mais ce type est aussi responsable que Poutine. Une guerre n’a jamais un seul coupable», avait déclaré Lula.

Le président brésilien sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, battu par Lula au second tour le 30 octobre, avait pour sa part affiché la «neutralité» du Brésil dans le conflit en Ukraine. Le 15 février, il avait rendu visite à M. Poutine à Moscou quelques jours avant le début de l’invasion de l’Ukraine, pour assurer la continuité de l’approvisionnement en engrais russe du Brésil, grande puissance agricole.

(AFP)

Ton opinion

3 commentaires