CyclismeUn parcours flamand long, bouclé, technique, mais pas très difficile
Le tracé de la course en ligne des Championnats dans les Flandres devrait convenir à une flopée de coureurs. L’adresse et l’endurance risquent d’être les clés.
- par
- Robin Carrel Louvain
L’épreuve de dimanche est longue de 268,3 km, auxquels il faut ajouter les 8 km de démarrage en peloton sous conduite. Elle démarre d’Anvers et il y a un premier tronçon de 56 km pour rejoindre les circuits de Louvain (Leuven en flamand et non Louvain-la-Neuve). Cet «échauffement», en quelque sorte, ne comporte pas de difficulté.
Les coureurs feront ensuite 1,5 tour du circuit final en ville, puis un tour d’un grand circuit plus au sud, avant de se retaper 4 tours de circuit, puis de repartir au sud pour une boucle. L’arrive sera ensuite jugée après deux nouveaux tours et demi dans Louvain. Pas simple… Et de quoi avoir le tournis.
Le parcours au sud, à parcourir deux fois, est largement la plus costaude des deux. Les organisateurs l’ont appelé la «boucle flandrienne». Elle est à parcourir à deux reprises, entre environ les 70e et 115e kilomètres, puis entre les 185e et 230e kilomètres. Lors de ses 45 bornes, il y a de quoi faire des différences.
Le peloton devra y grimper le Smeysberg (700 mètres, moyenne de 8,84% et un passage à 16%), la Moskesstraat (550/7,98%/18%), le tronçon appelé S-Bocht Overijse-Taymanstraat (738/5,53%/18,3%), la Bekestraat (439/7,65%/15%) et enfin la Veeweidestraat (484/5,16%/12%). De quoi éparpiller le peloton façon puzzle.
Le parcours urbain, lui, est appelé «boucle Louvain» et est un peu moins difficile, mais très technique. Un vrai tourniquet! On y dénombre la bagatelle de 13 virages à droite et 16 virages à droite en l’espace de 15,5 km. Une bonne douzaine de ces tournants le sont à plus de 90%, avec des routes étroites et certaines fois des pavés. Bonne chance à ceux qui ont de la peine à virer.
Mais dans Louvain, il y a aussi quelques bosses à effacer. Elles ne sont certes ni longues, ni particulièrement pentues, mais après plus de 200 km d’effort, le Wijnpers (360 mètres, 7,98% de moyenne et un passage à 9%), le St. Antoniusberg (230/5,47%/11%), le Keizersberg (290/6,6%/9%), le Decouxlaan (975/2,5%/&%) et l’Aankomst (750/2,2%/5%) vont faire mal.
Lors des courses juniors de vendredi, c’est surtout l’enchaînement Decouxlaan-Aankomst qui a permis de faire des différences. C’est ici que l’Italien Filippo Baroncini, chez les moins de 23 ans, et le Norvégien Per Strand Hagenes, du côté des juniors, ont pris la poudre d’escampette pour aller remporter le titre mondial de leur catégorie. Une leçon à méditer pour Marc Hirschi, au hasard…