Fribourg: Une jument mutilée et agressée sexuellement à Courlevon

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FribourgUne jument mutilée et agressée sexuellement à Courlevon

Le cheval a été retrouvé dans son enclos, coupé et violé avec un objet contondant. Pour le vétérinaire, c’est l’œuvre d’une ou plusieurs personnes.

Michel Pralong
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Michel Pralong
La jument de 20 ans a été la cible, vraisemblablement, de sadiques.

La jument de 20 ans a été la cible, vraisemblablement, de sadiques.

Alain Guisolan

Ce qui est arrivé dans le canton de Fribourg rappelle douloureusement une vague de mutilations sur des chevaux qui avait frappé la France en 2020. Une jument de 20 ans a été retrouvée dans son enclos à Courlevon (FR), blessée de manière particulièrement sadique.

Colina, c’est son nom, «avait des griffures sur la cuisse, puis on a vu qu’elle était coupée. Elle a subi une pénétration vaginale avec un objet et souffre d’hématomes» raconte à 20 Minutes Alain Guisolan, un ami de la propriétaire. L’homme possède un étalon qui se trouve dans un parc contigu à celui de la jument.

Le vétérinaire appelé estime que ces blessures, infligées dans la nuit de samedi à dimanche, ont été causées par l’homme: «Il n’est vraisemblablement pas possible que la jument elle-même ou qu’un autre cheval de l’écurie ait pu infliger ces blessures. La cause probable est donc l’intervention d’une tierce personne, avec peut-être un objet contendant», dit son rapport.

Alain Guisolan, qui a diffusé des images des blessures sur sa page Facebook pour alerter les propriétaires de chevaux et éviter que de tels actes puissent se reproduire, estime qu’un individu seul n’aurait pas pu commettre ce crime et qu’ils devaient donc être plusieurs. La police cantonale a ouvert une enquête et effectué des prélèvements pour tenter de trouver des traces d’ADN.

Une psychose en 2005

La Suisse avait connu avant la France une psychose suite, en 2005, à la découverte d’animaux d’élevage (surtout des vaches mais aussi un âne) mutilés. Mais, comme le rappelle France info, il s’était avéré que la plupart des cas étaient dus à des morts naturelles et des accidents et que de petits rongeurs et des renards s’étaient attaqués aux cadavres. Ce qui n’est visiblement pas du tout ce qui s’est passé ce week-end à Courlevon.

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