IslandeRisque d’éruption près du célèbre «Lagon bleu»
Le «Lagon bleu», célèbre site touristique du sud-ouest de l’Islande, a temporairement fermé, jeudi, en raison d’un possible risque d’éruption.
![Le «Lagon bleu» près de Grindavik, en Islande, en mars 2021. Le «Lagon bleu» près de Grindavik, en Islande, en mars 2021.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/09/125deab7-009f-4aff-87e8-dc3e26dcd801.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1223&fp-x=0.5&fp-y=0.5004088307440719&s=d52be5acf1669e90776221fb4e656e60)
Le «Lagon bleu» près de Grindavik, en Islande, en mars 2021.
AFPLe «Lagon bleu», célèbre site touristique du sud-ouest de l’Islande, a temporairement fermé, jeudi, en raison d’une accumulation de magma dans le sol à proximité, qui fait craindre une possible éruption. Connu pour ses bassins d’eau turquoise et hôtels de luxe, le site «a pris la décision proactive de cesser temporairement ses activités pendant une semaine» bien que le niveau d’alerte n’ait pas été relevé par les autorités «pendant cette période sismique», est-il écrit sur son site.
25’000 secousses
Cette fermeture sera effective jusqu’au matin du 16 novembre. Une série de légers tremblements de terre a secoué la péninsule de Reykjanes, où se situe le «Lagon bleu», ces dernières semaines. Au total, plus de 23’000 secousses ont été enregistrées depuis le 25 octobre dernier, dont plus de 400 ces dernières 24 heures, selon l’Institut Météorologique d’Islande (IMO).
Selon le journal islandais «Vikurfrettir», quelque 40 visiteurs «terrifiés» ont plié bagage et précipitamment quitté les lieux quelques heures avant l’annonce officielle de la fermeture du site. Un gonflement du sol, causé par une accumulation de magma à 5 kilomètres de profondeur, a été détectée le 27 octobre par l’IMO.
Le phénomène se poursuit à un rythme similaire sans qu’aucun mouvement de magma vers le haut -susceptible de déboucher sur une éruption - ne soit détecté à l’heure actuelle, a indiqué l’agence météorologique sur son site. Pendant le week-end, l’IMO a précisé qu’il n’y avait «actuellement aucun signe clair que le magma se rapproche de la surface», mais que la situation pouvait rapidement changer.
Réveil après 800 ans de sommeil
Ces phénomènes sont communs dans cette région volcanique, ont rappelé les géologues: la péninsule est située sur la dorsale médio-atlantique, l’une des plus importantes de la planète, où les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne s’écartent l’une de l’autre. C’est le cinquième gonflement du sol observé dans la région, depuis le réveil de l’activité sismique sur la péninsule de Reykjanes, en décembre 2019, après quelque 800 ans de sommeil.
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