Ski alpinCrans-Montana, l’occasion de marquer des points
La descente de samedi et le super-G de dimanche pourraient modifier les classements. Les globes de vitesse sont encore loin d’être distribués.
- par
- Rebecca Garcia Crans-Montana
Le retour en Suisse d’une championne du monde et la lutte pour des globes de descente et de super-G: les courses de Crans-Montana sonnent comme le retour aux affaires des skieuses de Coupe du monde.
Occupées pendant deux semaines par les Mondiaux de Courchevel/Méribel, Elena Curtoni, Sofia Goggia ou encore Lara Gut-Behrami ont de précieux points à aller chercher en Valais. Et pourquoi pas un globe. «Ma philosophie est toujours de prendre une course après l’autre», tempère la Tessinoise, qui accuse une trentaine de points de retard sur la Norvégienne Ragnhild Mowinckel au classement du super-G.
Si les conditions risquent d’être difficiles en raison de la neige salée, Lara Gut-Behrami se dit prête à attaquer le reste de la saison. «Je me sens bien», affirme-t-elle, bien plus apaisée qu’une semaine auparavant au moment de quitter Méribel. Il y a de quoi se réjouir. «Le tracé a un peu changé, il est plus fluide.»
Un tracé qui n’a jamais totalement convenu à Jasmine Flury jusque-là. La championne du monde de descente s’est inscrite à deux reprises dans le top 10, en onze courses. «Si j’ai tout donné pendant l’épreuve, je suis contente», résume la Grisonne, désireuse de montrer ses capacités. Mais elle met en garde: les conditions en Savoie étaient très particulières, et il ne faut pas non plus attendre des exploits à répétition.
Mikaela Shiffrin absente
Une descente de tous les possibles
Les deux tiers des descentes de la saison appartiennent au passé. Autrement dit, il reste trois courses à Sofia Goggia pour asseoir son avance et s’assurer le globe de la discipline. Y parviendra-t-elle?
Au cours du seul entraînement effectué à Crans-Montana – le premier ayant été annulé pour préserver la piste –, c’est la Slovène Ilka Stuhec qui s’en est le mieux sortie. L’Italienne Sofia Goggia a, de son côté, été éliminée après une faute qui l’a emmenée dans les filets de sécurité. Plus de peur que de mal, heureusement, pour la skieuse transalpine qui a pu rejoindre l’arrivée.
Une preuve de plus, s’il en fallait, que rien n’est joué d’avance. Et que Crans-Montana pourrait être le théâtre d’une surprise?