Nigeria: au moins 2 morts dans l’effondrement d’un immeuble

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NigeriaAu moins 2 morts dans l’effondrement d’un immeuble en construction

Un bâtiment de 7 étages inachevé s’est écroulé ce dimanche dans la capitale nigériane. Deux corps ont été extraits des décombres. Des recherches sont en cours pour retrouver des disparus.

Le bâtiment de sept étages s’est écroulé comme un château de cartes, ne laissant qu’un tas de gravats qui ont pris au piège plusieurs personnes.

Le bâtiment de sept étages s’est écroulé comme un château de cartes, ne laissant qu’un tas de gravats qui ont pris au piège plusieurs personnes.

REUTERS

Au moins deux personnes sont mortes et d’autres étaient piégées dans l’effondrement dimanche d’un immeuble en construction à Lagos, la capitale commerciale du Nigeria, ont annoncé les services de secours. Des recherches sont en cours pour tenter de retrouver au moins quatre autres personnes qui seraient piégées dans les ruines du bâtiment.

L’immeuble de sept étages s’est effondré dans une zone commerciale de Lagos. Sur des photos publiées par des responsables des secours, la structure de la construction apparaît presque complètement aplatie. Deux corps ont été retrouvés sur les lieux, a déclaré Ibrahim Farinloye, de l’Agence nationale de gestion des urgences. Aucune explication n’a été fournie sur les causes de la catastrophe.

Législation sur la construction régulièrement bafouée

L’effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, où des millions de personnes vivent dans des logements délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée. Depuis 2005, au moins 152 immeubles se sont effondrés à Lagos, selon des données collectées par le chercheur nigérian Olasunkanmi Habeeb Okunola, de l’Université sud-africaine de Witwatersrand. 

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé à l’amélioration des normes de construction, qualifiant la fréquence des effondrements de bâtiments de «plus en plus embarrassante». La mauvaise exécution, les matériaux de mauvaise qualité et la corruption pour contourner la surveillance officielle sont souvent évoqués pour expliquer ces catastrophes.

(AFP)

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