Football: Un LS revanchard, mais rarement heureux à GC

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FootballUn LS revanchard, mais rarement heureux à GC

Le Lausanne-Sport se rend ce lundi à Zurich, pour y affronter Grasshopper. Un voyage qui ne lui réussit que moyennement depuis longtemps. Mais l’occasion de faire un pas vers le maintien.

Robin Carrel
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Robin Carrel
Le portier lausannois a le sourire.

Le portier lausannois a le sourire.

Claudio De Capitani/freshfocus

Le 2 décembre dernier, après une première période honnête, le LS avait explosé en vol face aux Sauterelles. Moins de deux mois plus tard, la troupe de Ludovic Magnin menait de deux longueurs face au FC Zurich, avant de se faire remonter et de laisser deux points en route. «Contre GC, on avait perdu 5-0, mais il y a eu genre 6 occasions, rembobine le gardien Karlo Letica. Contre Zurich en revanche, j’ai connu un jour sans. Mais rien de spécial. Après ce match, on remet tout à zéro et on redémarre. C’est le foot! Si tu penses trop aux parties que tu as ratées, c’est difficile de rebondir.»

Le LS l’a fait et bien fait. Et son portier croate n’y est surtout pas étranger. L’ancien junior de l’Hajduk Split avait deux buts sur la conscience après le dernier voyage au Letzigrund. Il a réagi de la meilleure des manières et c’est lui qui a rapporté des points à sa formation depuis. «On avait parlé avec le coach des gardiens et on avait été d’accord pour se dire qu’il fallait garder notre calme et mettre ce match derrière, explique le cerbère. Des fois, quand tu te sens soutenu – ce que je n’avais pas connu dans certains clubs dans ma carrière -, j’arrive à mettre ça tout de suite derrière moi.»

Lundi, Ludovic Magnin va devoir faire sans deux de ses cadres: Noë Dussenne et Kaly Sène. Des joueurs qui sont certainement parmi les premiers qu’il couche sur une feuille de match à l’heure de penser sa composition. Mais ces absences sont peut-être un mal pour un bien, car l’entraîneur de la Tuilière va de toute façon devoir faire tourner son effectif au cours d’une semaine anglaise d’une intensité rare. Après le déplacement en terres zurichoises samedi, le LS recevra St-Gall jeudi et reprendra la route pour Lucerne dimanche.

«Tu dors, il y a un entraînement et pouf! C’est déjà le match d’après. Si tu n’as pas l’habitude de tels enchaînements, c’est peut-être compliqué, c’est vrai. C’est pour ça qu’on travaille dur et on voit souvent la vérité dans les 20 dernières minutes des matches, calme Letica, pas effrayé par le calendrier. Bien sûr, elle peut permettre de faire une différence, si on obtient de bons résultats. On peut faire un trou et un pas vers nos objectifs généraux. Mais après, il y aura encore ces cinq matches contre nos adversaires directs et beaucoup de points à prendre. Ça peut aller vite!»

Pour rester sur la vague positive de ces dernières semaines, le LS va devoir faire mentir une statistique terrible. Depuis que la Super League est Super League, les Vaudois sont l’adversaire préféré de GC. Le «Rekordmeister» engrange en moyenne deux points par match face aux joueurs de la Tuilière. Pire, Lausanne n’a jamais gagné en déplacement chez les Grasshopper, ne grappillant que quatre nuls lors des treize voyages au Letzigrund ou au Hardturm. Le seul succès vaudois sur ces pelouses était au terme d’un match amical, en octobre 2020.

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