BienneLa vie en vert de Parzival’ est une œuvre d’art
Le photographe Enrique Muñoz García documente la vie d’une figure de la vie biennoise.
- par
- Vincent Donzé
Le «Kiosque de la monnaie mondiale» est un projet de l’homme en vert Parzival’, alias Serge Reverdin, sous la direction du photographe Enrique Muñoz García, curateur d’une petite galerie dans un champignon qui servait d’arrêt du bus sur la ligne 1, à la place du Jura, à Bienne.
Parzival’ tient à son apostrophe, symbole pour lui d’éternité. Sa démarche a été qualifiée d’artistique par le duo «Haus am Gern», qui lui a consacré une monographie. Elle se caractérise par des annotations en espéranto dans les journaux et d’autres imprimés. Des interventions qui sont autant de cours d’une langue universelle que l’artiste utilise depuis un demi-siècle.
L’espéranto «un élément fédérateur» de son travail. Dans son exposition, Parzival’ présente la monnaie mondiale qu’il a lui-même créée: l’espéro, supposé fonctionner comme un vecteur de la paix mondiale. «C’est un élément de liaison entre les Nations, à l’instar de l’espéranto», commente Enrique Muñoz García.
Armées du monde
Parzival’ «est convaincu que les armées du monde entier se comprennent mieux lorsqu’elles parlent la même langue». L’espéranto contribue selon lui au désarmement mondial. La veille de l’invasion russe, il répétait au matin.ch ses propositions pour résoudre la crise ukrainienne.
«Cette conviction fait partie de la mission qu’il remplit jour après jour, mot après mot, en tant qu’artiste, soldat et travailleur», estime Enrique Muñoz García, qui livre au matin.ch le fruit de son travail.