Voile – Alan Roura dévoile enfin «son» bateau

Publié

VoileAlan Roura dévoile enfin «son» bateau

À Lorient, le skipper et son équipe ont remis à l’eau le monocoque habillé de ses nouvelles couleurs. Le résultat est à la hauteur de ses attentes.

Grégoire Surdez
par
Grégoire Surdez
Après trois semaines de chantier et plusieurs litres de peinture, le monocoque d’Alan Roura retrouve l’air libre et l’eau avec ses nouvelles couleurs.

Après trois semaines de chantier et plusieurs litres de peinture, le monocoque d’Alan Roura retrouve l’air libre et l’eau avec ses nouvelles couleurs.

Dans la vie d’un marin, il y a des moments forts. Des caps qui sont franchis. Des tempêtes qui sont maîtrisées. Des départs. Des arrivées. Des victoires. Des défaites. Et il y a aussi des instants magiques, presque charnels qui unissent l’homme et sa machine. «C’est lorsqu’il sera remis à l’eau, avec sa nouvelle robe, que je vais vraiment comprendre que ce bateau est le mien!» Alan Roura était impatient avant la mise en chantier pour trois semaines de son joyau. Dans l’ancienne base de sous-marins de la Seconde Guerre mondiale, l’ex-Hugo Boss est devenu Hublot.

Mardi, vers 14 heures, le Hangar du Glorieux s’est ouvert et le nez de Hublot est apparu à la porte. Du jaune, du noir, du blanc. De la sobriété dans les lignes. Une mécanique superbe, de la haute horlogerie, diront certains. «Je le trouve aussi beau que racé», glisse le Genevois qui a les yeux qui brillent.

Bientôt la remise à l’eau

La coque est déposée par des grues géantes sur l’esplanade. Les manœuvres sont millimétrées et la tension est palpable. Ce sont des millions d’euros et le rêve de toute une vie qui tutoient les nuages. Admiré, photographié, épié par les quidams et les curieux, «Hublot» est ensuite allé quiller avant de passer une bonne nuit de sommeil à l’air libre et frais de la Bretagne. 

C’est ce mercredi, au petit jour que le monocoque a retrouvé son élément, son mât, et tout ce qui va avec. Toute l’équipe de la Hublot Sailing Team s’est réunie pour le véritable lancement de l’aventure. «Tout va aller très vite après la remise à l’eau, nous avait dit Alan Roura lorsque nous l’avions rencontré à la fin du mois de mars à Lausanne. Nous aurons à peine un mois pour préparer la première course, la Guyader Bermudes 1000 Race qui partira de Brest le 8 mai.»

Encore un moment fort en perspective pour le marin Suisse. 

Ton opinion