Football: Kevin Fickentscher discute avec le FC Sion

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FootballKevin Fickentscher discute avec le FC Sion

Figure emblématique du club valaisan, le gardien n’est plus sous contrat. Mais contrairement à Gaëtan Karlen, son sort n’est pas encore scellé.

Jérémy Santallo
par
Jérémy Santallo
Kevin Fickentscher pourrait rester au FC Sion. Comme joueur ou à l’intérieur du club dans un autre rôle.

Kevin Fickentscher pourrait rester au FC Sion. Comme joueur ou à l’intérieur du club dans un autre rôle.

Claudio De Capitani/freshfocus

Les pages continuent de se tourner au FC Sion. Après la relégation sportive en Challenge League, puis le retour sur le banc de Didier Tholot, il y a eu les départs de joueurs emblématiques du vestiaire ces dernières années. On pense au milieu Anto Grgic, parti à Lugano, ou encore à celui de Gaëtan Karlen, dont le contrat n’a pas été renouvelé. Quid de Kevin Fickentscher, 35 ans, dont 12 dans le club de Tourbillon, lui aussi libre?

«Je suis en contact avec les dirigeants, on discute. Il y a plusieurs possibilités sur la table mais rien n’est signé encore pour le moment», affirme le gardien de but valaisan, contacté mercredi matin. Existe-t-il une chance de le voir dans un autre rôle, peut-être dans l’encadrement? «Il y a de cela, en effet, c’est pour ça que ma situation est différente de celle de Gaëtan. Lui voulait jouer, point barre. Disons que moi, c’est plus ouvert.»

«J’ai encore envie de jouer au foot, je me sens apte, en forme, et au niveau. C’est ce que mon cœur me dit»

Kevin Fickentscher

Cela fait désormais plus d’un mois que la culbute sédunoise en deuxième division a été entérinée et la saison démarre dans une dizaine de jours seulement. La suite de la carrière de Fickentscher est pourtant en suspens. «Je ne dirais pas que ça traîne mais c’est vrai que cela prend du temps. Le mercato est encore long, poursuit-il. Parmi les possibilités, certaines ne dépendent pas que de moi. Il y a la situation de certains, aussi.»

Dans l’attente, de son club de cœur ou d’un coup de fil extérieur, Kevin Fickentscher s’est entretenu au mois de juin, jonglant entre la course, le fitness et du vélo en montagne. «J’ai encore envie de jouer au foot, je me sens apte, en forme, et au niveau. C’est ce que mon cœur me dit», lance-t-il. «Après, je dois reconnaître que j’avais aussi besoin de récupérer de cette saison éprouvante mentalement. C’est passé par la famille.»

«Le poste de gardien est un univers où il y a peu d’élus et moi, ma carrière est déjà faite»

Kevin Fickentscher

Pour la première fois de sa carrière, le portier n’a pas fait de véritable préparation physique avec une équipe. Un manque qu’il a compensé auprès des siens. «J’ai eu la chance dans ma carrière de me retrouver souvent avec du concret en fin de saison, loue-t-il. Quand je suis en vacances, les enfants sont toujours à l’école donc c’est dur de partir. J’ai donc pu profiter du quotidien avec eux. Ça fait du bien au moral.»

On lui demande si des clubs romands ont fait sonner son téléphone au début de l’été. «Non, il n’y a rien eu de concret», répond-il. Peut-être le signal qu’il est l’heure de tirer la prise? «Je ne le vois pas comme ça. Le poste de gardien est un univers où il y a peu d’élus et moi, ma carrière est déjà faite, rappelle-t-il. Mais vous savez, dans le football, tout peut aller très vite. Avec du recul, je peux dire que je suis assez serein.»

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