Suisse: la croissance repart de plus belle

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SuissePassé le séisme du Covid, la croissance est repartie de plus belle

Selon les chiffres diffusés mardi par l’Office fédéral de la statistique, le PIB de la Suisse a rebondi de 4,2% l’an dernier. Grâce cette reprise, il dépasse désormais le niveau de 2019.

Après une baisse marquée (-4,1%) en 2020, les dépenses de consommation des ménages ont légèrement augmenté en 2021 (+1,6%) sans pour autant retrouver leur niveau de 2019.

Après une baisse marquée (-4,1%) en 2020, les dépenses de consommation des ménages ont légèrement augmenté en 2021 (+1,6%) sans pour autant retrouver leur niveau de 2019.

Photo d’illustration/Pixabay

Bien que certains pans de l’économie continuent d’être affectés par la pandémie de Covid-19, la reprise est bel et bien de retour en Suisse. Selon les chiffres publiés mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS), le produit intérieur brut (PIB) a rebondi de 4,2% en 2021, après une baisse de 2,4% l’année précédente. Le PIB dépasse ainsi son niveau de 2019, avant la crise sanitaire.

L’an dernier, l’industrie a enregistré une croissance de 11,4%. Les services financiers (+5,2%) ont progressé, mais les deux principales activités de ce domaine ont eu des résultats contrastés, écrit l’OFS, dans un communiqué. Si les banques ont, pour la seconde année consécutive, enregistré une forte croissance de leur valeur ajoutée (+12%), les assurances privées ont subi le contrecoup de la pandémie et de la hausse des sinistres liés aux catastrophes naturelles (-3,8%). La restauration et les activités créatives ont elles aussi continué de subir les effets de la pandémie.

Les dépenses liées aux loisirs et à la culture souffrent toujours

Après une baisse marquée (-4,1%) en 2020, les dépenses de consommation des ménages ont légèrement augmenté en 2021 (+1,6%) sans pour autant retrouver leur niveau de 2019. Elles ont été soutenues principalement par la consommation de produits alimentaires et de boissons non alcoolisées, de meubles et articles de ménage, l’achat de vêtements et chaussures et les dépenses de santé. En revanche, les dépenses liées aux loisirs, à la culture, aux voyages organisés et à la restauration sont restés moroses en raison de restrictions sanitaires persistantes.

L’excédent de la balance commerciale a fortement augmenté, dépassant son niveau préCovid. Les importations (+4,7%) ont augmenté plus modérément que les exportations (+11,5%). Cette croissance inégale est due essentiellement aux produits chimiques et pharmaceutiques. Résultat: un excédent de la balance commerciale de 29%.

(egr/comm)

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