Hockey sur glaceLe LHC ne risque rien après les débordements post-acte II
Aucun dégât et aucun blessé ne sont à signaler après les altercations survenues dans la nuit de mercredi à jeudi entre les supporters lausannois et fribourgeois.
- par
- Ruben Steiger
Pourquoi des scènes de violence entre des supporters du LHC et de Fribourg-Gottéron ont-elles éclaté devant la Vaudoise aréna, dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’issue de l’acte II de la demi-finale des play-off? Le club vaudois risque-t-il quelque chose pour ces débordements? Ce sont les deux questions principales qui se posaient au lendemain des échauffourées.
Pour rappel, des ultras lausannois ont chargé les cars transportant les fans fribourgeois alors que ceux-ci étaient arrêtés dans le rond-point se situant devant l’esplanade de la patinoire.
Les véhicules, alors qu’ils étaient escortés vers l’autoroute, ont été stoppés par les supporters de Gottéron qui souhaitaient en découdre suite à une provocation du camp adverse, explique Jean-Christophe Sauterel, le porte-parole de la police cantonale vaudoise. «Si les gens étaient restés dans les bus, il n’y aurait pas eu de contact entre les ultras des deux camps», ajoute-t-il.
Aucune interpellation, mais des mesures administratives envisageables
Le chaos n’a duré qu’une dizaine de minutes et aucun dégât ou blessé ne sont à signaler, mais les forces de l’ordre ont tout de même été contraintes de tirer six balles en caoutchouc et d’avoir recours au gaz lacrymogène et au spray au poivre.
Aucune interpellation n’a eu lieu. «Il n’avait pas matière à le faire, précise le porte-parole. Nos spécialistes en hooliganisme connaissaient les personnes présentes. Si certaines doivent, par la suite, faire l’objet de poursuites, ce sera le cas.» Des mesures administratives telles que des interdictions de patinoire ou de périmètre sont envisageables.
Le club ne risque en revanche aucune sanction. Ni de la part de la National League qui n’est pas responsable des évènements qui se produisent en dehors de la patinoire, ni de la part des autorités.