Formule 1Max Verstappen remporte une neuvième victoire consécutive
Le Néerlandais a remporté ce dimanche le Grand Prix des Pays-Bas, perturbé par la pluie. Il égale ainsi le nombre de victoires consécutives détenu par Sebastian Vettel.
Max Verstappen, toujours intouchable cette saison, a remporté ce dimanche chez lui, à Zandvoort, sa 9e victoire consécutive, se jouant de conditions météo très difficiles lors du Grand Prix des Pays-Bas. Il égale ainsi le nombre de victoires consécutives établi par l'Allemand Sebastian Vettel en 2013, alors que ce dernier courait également pour Red Bull. Le double champion du monde en titre augmente également son avance au championnat du monde sur son coéquipier Sergio Pérez, 4e dimanche. Il compte désormais, après 13 épreuves sur 22, 339 points contre 201 pour Pérez.
«Les choses n'ont pas été faciles aujourd'hui (ndlr: dimanche) avec la météo. On a eu une bonne stratégie avec nos arrêts au stand», a déclaré Verstappen sous les ovations d'une foule toute acquise à sa cause et...trempée. «La pression est toujours constante pour réussir et on veut toujours gagner», a-t-il poursuivi, alors qu'il aura l'occasion de dépasser le record de Vettel dès dimanche prochain à Monza (Italie).
Il ne quitte toutefois pas Zandvoort avec un score parfait après sa pole position et sa victoire, puisqu'il a dû laisser le record du tour à Fernando Alonso, 2e dimanche sur son Aston Martin. «La voiture volait aujourd'hui», a souligné l'Espagnol, qui connait à 42 ans une nouvelle jeunesse chez Aston Martin et occupe la 3e place du championnat derrière Verstappen et Pérez.
Météo capricieuse
Le 3e est un surprenant Pierre Gasly, qui a profité au volant de son Alpine d'une pénalité infligée à Pérez dans les derniers tours pour monter sur le podium, apportant du baume au cœur à l'écurie française qui traverse une passe difficile. «Quelle course! On essaie de s'améliorer course après course et je suis heureux de prendre cette 3e place», a souligné le Français.
Si le départ de la course a été donné sur une piste sèche, la pluie s'est mise immédiatement à tomber et les pilotes ont dû effectuer le choix de s'arrêter ou non pour mettre des pneus intermédiaires pour le mouillé. Le premier à le faire a été Pérez, qui se retrouvait en tête devant le Chinois Zhou Guanyu (Alfa Romeo), que l'on n'attendait pas à pareille fête.
La pluie s'est toutefois vite arrêtée, pénalisant cette fois-ci les pilotes en pneus pluie et les contraignant à un nouvel arrêt. À ce petit jeu, c'est l'inévitable Verstappen qui prenait la tête au 12e tour, devançant Pérez et Alonso. La météo restait toutefois capricieuse, la pluie humectant certaines portions du circuit mais pas d'autres. L'Américain Logan Sargeant (Williams) sortait alors violemment de la piste au 16e tour, sans dommage pour lui mais provoquant la sortie de la voiture de sécurité. Celle-ci s'effaçait six tours plus tard, Verstappen creusant vite un écart de plus de trois secondes sur Pérez, toujours suivi d'Alonso et de Gasly.
Mais la pluie choisissait le 60e tour pour refaire son apparition. C'est encore Pérez qui décidait de s'arrêter le premier pour passer des pneus intermédiaires alors que Verstappen continuait pour un tour de plus, ce qui le servait bien puisqu'il conservait la tête de la course. Mais Zhou Guanyu perdait le contrôle de sa monoplace, qui allait s'écraser dans les barrières de sécurité, et la direction de course décidait de déployer le drapeau rouge, interrompant l'épreuve pour permettre de dégager l'Alfa Romeo du Chinois et permettre à la piste de sécher.
Ferrari et Mercedes grimacent
Un nouveau départ lancé était donné après environ 30 minutes d'interruption. Après deux tours sous voiture de sécurité, les cinq derniers tours voyaient Alonso tenter de prendre le meilleur sur Verstappen, mais sans succès.
Pérez écopait, lui, de 5 secondes de pénalité, ce qui ouvrait à Pierre Gasly les portes du podium. À condition de terminer à moins de 5 secondes du Mexicain, ce qu'il parvenait à faire.
Chez Ferrari, le bilan est très mitigé avec une 5e place pour l'Espagnol Carlos Sainz Jr. mais une course calamiteuse pour le Monégasque Charles Leclerc, contraint à l'abandon après une course décevante.
Peu de raisons aussi de se réjouir chez Mercedes, le septuple champion du monde britannique Lewis Hamilton ne finissant que 6e et son coéquipier et compatriote George Russell abandonnant après un accrochage avec un autre Britannique, Lando Norris (McLaren), qui a lui terminé 7e.