TV + streamingQuelles sont les nouvelles séries les plus attendues du mois de septembre?
Le moment est enfin arrivé pour les fans d’Isaac Asimov de découvrir «Fondation» sur Apple TV+. Les amateurs d’horreur, de mensonges et de braquage devraient aussi y trouver leur compte.
- par
- Laurent Flückiger
Le saviez-vous? Chaque année, septembre commence le même jour de la semaine que décembre. Mais… on s’en fiche, on est là pour découvrir les séries intéressantes du premier mois de l’automne. Allons-y!
«MENSONGES» (27 août, RTS1, et 2 septembre, TF1)
Le pitch: Chirurgien réputé, Thomas se décide à proposer un rendez-vous à Jeanne, professeure fraîchement célibataire et sœur d’une de ses collègues. La soirée semble se passer à merveille. Pourtant, au petit matin, Jeanne prétend avoir été violée. Thomas, surpris par ces accusations, clame son innocence…
Nos attentes: «Mensonges» est l’adaptation du thriller britannique «Liar», qui a connu deux saisons entre 2017 et 2020 et que TF1 a, d’ailleurs, diffusée en prime time. On peine à comprendre la stratégie de la première chaîne française. Mais les deux rôles principaux sont joués par Arnaud Ducret et Audrey Fleurot, et cette dernière, locomotive de TF1 depuis «HPI», ne devrait avoir aucune peine à attirer les téléspectateurs. Du moins durant les deux premiers épisodes (sur six).
«MES FUNÉRAILLES» (3 septembre, Arte.tv)
Le pitch: Atteint d’une tumeur au cerveau incurable, un retraité têtu et misanthrope décide d’organiser ses propres obsèques et d’y assister.
Nos attentes: Islande, 350 000 habitants et des pépites en séries, comme celle-ci, à l’humour noir, très bien accueillie sur l’île. Le personnage principal est interprété par une figure de la comédie, Thórhallur Sigurdsson dit «Laddi», la bande-son est elle aussi du pays et le tout se regarde en seulement six épisodes de 26 minutes.
«ON THE VERGE» (6 septembre, Canal+)
Le pitch: Dans un Los Angeles pré-Covid, quatre amies en pleine midlife crisis tentent de jongler entre leur vie familiale et leur vie professionnelle. Pour Justine, cheffe française dans un restaurant à la mode, Anne, styliste débordée, Ella, avec ses trois enfants de trois pères différents, et Yasmin, qui tente de sortir d’un congé maternité de douze ans, le quotidien est un numéro d’équilibriste le plus souvent rock’n’roll.
Nos attentes: Réalisatrice respectée et même un petit peu culte depuis ses films «Two Days in Paris» (2007) et sa suite «Two Days in New York» (2012), Julie Delpy tente pour la première fois l’exercice de la série TV, à Los Angeles où elle est installée. Autour d’elle: Alexia Landeau, Elisabeth Shue, Sarah Jones, Mathieu Demy et Giovanni Ribisi. Allez, on ne regarde pas la bande-annonce et on lui laisse une chance.
«Y, LE DERNIER HOMME» (22 septembre, Disney+ Star)
Le pitch: Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355.
Nos attentes: Adaptée des comics post-apocalyptiques «Y: le dernier homme» imaginés par Brian K. Vaughan, la série a mis cinq ans pour voir le jour, chamboulée par les départs de deux showrunners et de plusieurs acteurs. Il ne pouvait en rester qu’un et c’est Ben Schnetzer, qui a hérité du rôle du dernier mâle, après avoir prêté ses traits au jeune écrivain de «La vérité sur l’affaire Harry Quebert». Dans tout ça, reste-t-il une bonne nouvelle? Oui, la bande-annonce est alléchante.
«FONDATION» (24 septembre, Apple TV+)
Le pitch: Des exilés découvrent que le seul moyen de sauver l’Empire galactique de la destruction est de le défier.
Nos attentes: La voici la série la plus ambitieuse d’Apple, celle qui doit amener sa plate-forme de streaming dans la cour des grands. «Fondation», tirée des romans à succès d’Isaac Asimov – sur lesquels beaucoup de producteurs se sont cassé les dents –, est portée par un très bon Jared Harris et imaginée par David S. Goyer (scénariste de «The Dark Knight»). Le pari: faire 80 épisodes d’une heure chacun. C’est beau, riche, inspirant. À voir si le plus grand écrivain de science-fiction compte assez d’adeptes en streaming.
«SERMONS DE MINUIT» («MIDNIGHT MASS») (24 septembre, Netflix)
Le pitch: Une communauté fait face à des événements miraculeux et à de sombres présages après l’arrivée d’un mystérieux prêtre.
Nos attentes: Le créateur de «The Haunting of Hill House», Mike Flanagan, revient sur Netflix avec une nouvelle série horrifique, cette fois dans une petite ville insulaire. Les fans reconnaîtront des visages familiers et bien sûr le recours si efficace au jump scares. Permission de minuit accordée.
ET AUSSI:
«LA CASA DE PAPEL» – saison 5 (3 septembre, Netflix)
Il est temps de dire adieu au Professeur, à Tokyo, à Helsinki… Dans cette ultime saison, nos braqueurs vont tenter de s’échapper de la Banque d’Espagne. Une ultime saison partagée en deux parties. «La casa de papel» peut bien quitter Netflix, la série est entrée dans la pop culture et ne disparaîtra jamais vraiment. Gardez ce masque de Dali et cette combinaison rouge, ils serviront forcément pour une fête dans quelques années.
«SEX EDUCATION» – saison 3 (17 septembre, Netflix)
Le collège Moordale fait sa rentrée – dix-huit mois d’absence pour nous, quand même! – mais attention: avec une nouvelle principale. Celle-ci veut faire filer droit les élèves et faire retrouver le niveau d’excellence à l’institution. Mais est-ce que ça vaut bien la peine quand Maeve, Otis ou encore Eric ont les hormones en ébullition?