Val d’Hérens et Marchairuz - Le canton du Valais pourra bien abattre deux jeunes loups

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Val d’Hérens et MarchairuzLe canton du Valais pourra bien abattre deux jeunes loups

L’OFEV donne son feu vert à la demande de «tir de régulation» formulée par les cantons du Valais et de Vaud, début août. Plusieurs moutons et bovins avaient alors été tués.

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Photo d’illustration.

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Pixabay

Oui, le service de la chasse, de la pêche et de la faune valaisan pourra abattre des loups. C’est ce qu’a ordonné le conseiller d’État Frédéric Favre, après en avoir obtenu l’autorisation auprès de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), auquel il s’était adressé au début du mois.

Toutes les conditions sont réunies pour ordonner une régulation, indique la Chancellerie d’État dans un communiqué, ce lundi. En effet, dans le Val d’Hérens, onze moutons avaient été tués en situation protégée au cours des quatre derniers mois. Diverses photos issues de pièges photographiques en témoignent: une meute composée de cinq louveteaux est bel et bien présente.

Dans le canton de Vaud aussi

L’OFEV a également donné suite à la demande du canton de Vaud de pouvoir procéder à des tirs de régulation du loup dans la région du Marchairuz. Cette demande, formulée par le Département de l’environnement et de la sécurité, au début du mois, faisait suite à plusieurs attaques avérées sur des troupeaux de bovins par la meute, établie dans le secteur depuis 2019. En parallèle, le canton renforce la mise en œuvre des mesures de protection, afin de réduire les risques de nouvelles attaques.

Le quota de tir, comment ça marche?

Conformément à l’ordonnance sur la chasse, les populations de loups peuvent être régulées dès lors qu’au moins deux bovins ou dix ovins ont été tués sur une période de quatre mois, pour autant que des mesures de protection raisonnables aient été mises en place.

Le nombre d’individus pouvant être abattus ne doit pas dépasser la moitié des jeunes animaux nés l’année en question. Les géniteurs doivent être épargnés. Les gardes-faune du Service de la chasse, de la pêche et de la faune peuvent ainsi réduire l’effectif de la meute de deux jeunes animaux.

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