Les mascottes de Paris 2024 sont prises pour des clitoris

Lundi, les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 dévoilaient «Phryges», soit deux bonnets phrygiens, symboles de la République. Une mascotte est chaussée de baskets, l’autre a une des deux jambes constituée d’une prothèse, c’est la version paralympique.

«On a eu envie de se démarquer et de ne pas choisir un animal mais un idéal», a souligné le président du comité d’organisation Tony Estanguet. Pourtant, très vite, sur Twitter, les internautes y ont vu autre chose: un clitoris.

«On est d’accord que c’est pas du tout un bonnet phrygien mais un clitoris entier?» rigole la journaliste de «Slate Matilde Meslin». Ajoutant: «Excusez-moi mais on lui photoshoppe des petites baskets et un drapeau français et on y est.»

«Fallait bien que la France montre aux hommes du monde entier à quoi ça ressemble (et où ça se trouve)» ou «Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur moyen de promouvoir les clitoris…» ont ironisé les twittos.

Le Vagina Museum (oui, ça existe), à Londres, a même expliqué l’anatomie du clitoris en détaillant les différentes parties des mascottes.

«Dans les différents groupes de tests que l’on a faits avec les enfants sur la mascotte, ils ont tous reconnu le bonnet et ses valeurs. Le bonnet phrygien est désormais expliqué dans les écoles primaires», s’est défendue Julie Matikhine, la directrice de la marque Paris 2024, auprès de Franceinfo. Affirmant encore qu’«il s’agit d’un symbole puissant dans le monde».

Les «Phryges» ne font pas que l’objet de moqueries mais aussi d’une polémique. Un ministre français a dénoncé mardi le fait que les peluches soient majoritairement fabriquées en Chine.