FootballAlain Geiger: «Il faut toujours rester éveillé»
Servette peut prendre la tête de la Super League à Zurich ce mardi (20 h 30). Son entraîneur est forcément ambitieux.
- par
- Valentin Schnorhk
Il y a des moments comme ça, qui ne sont jamais vraiment anodins. Le déplacement de Zurich ce mardi (20 h 30 au Letzigrund), pour Servette, a tout du match de Super League comme un autre. Mais les Grenat ont une opportunité en or: prendre la tête du classement. Et même si Young Boys a des matches à rattraper, alors que Bâle jouera mercredi à Saint-Gall, le temps d’une nuit, les Genevois pourraient être tout en haut. Ce n’est plus arrivé depuis dix-huit ans. L’entraîneur servettien Alain Geiger reste serein: pas d’emballement, juste un peu d’excitation.
Alain Geiger, ce déplacement à Zurich, c’est une affiche!
C’est toujours motivant d’aller à Zurich, c’est un bon adversaire et nous avons déjà eu du succès contre eux (ndlr: Servette a gagné ses quatre derniers matches contre le FCZ). C’est le premier contre le troisième, donc c’est le choc au sommet.
Comment se porte votre équipe?
Nous sommes dans une bonne dynamique, nous avons un bon rythme de jeu. Mais il faut toujours rester éveillé. À nous de donner le meilleur. Parce qu’au final, on se pose toujours la question de ce qu’on peut faire, comment arriver à gagner. Au fond, je crois qu’il faut qu’à chaque match, les joueurs jouent le meilleur match de leur carrière. C’est ce qu’ils doivent se dire.
Zurich a connu un début de saison convaincant, dans un style qui lui est propre…
Oui, les Zurichois ferment bien l’axe, ils ont de bons joueurs sur les côtés avec Guerrero et Boranijasevic. C’est une équipe qui joue la transition, avec beaucoup de qualités offensives. Mais nous savons que nous aurons le ballon. Il faudra en faire bon usage, en réussissant à vraiment les priver de la balle et en arrivant à percuter.
Vous devrez faire sans Miroslav Stevanovic, légèrement touché à l’ischio. Comment le remplacer?
C’est clair que «Mica» est un élément moteur. Mais nous avons aussi d’autres forces, avec d’autres profils. Avec lui, nous savons ce qu’on a, mais celui qui le remplacera apportera quelque chose de différent. Il y a des joueurs qui reviennent bien en forme, dans le même temps. Ça fait un peu les vases communicants, mais nous avons toujours de quoi faire.