PandémieLe Conseil fédéral devrait enfin annoncer la fin du masque
S’il tient ses promesses, le Conseil fédéral devrait annoncer la fin du port du masque dans les transports publics, dès ce vendredi 1er avril. Dans les wagons, l’indiscipline et le ras-le-bol se font sentir.
- par
- Eric Felley
Le 16 février dernier, le Conseil fédéral a levé la quasi-totalité des mesures restantes dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Dès le lendemain, l’accès aux magasins, aux restaurants, aux établissements culturels, aux lieux ouverts au public et aux manifestations était à nouveau possible sans masque ni certificat. La recommandation du télétravail était également levée.
Mesures pas levées plus tôt
Cependant, à la demande des cantons et par prudence, le Conseil fédéral maintenait encore deux mesures jusqu’au 31 mars: le port du masque dans les transports publics et les établissements de soins, ainsi que la période d’isolement de cinq jours pour les personnes infectées. Le Conseil fédéral avait précisé que, si la situation le permettait, ces mesures seraient levées plus tôt. Cela n’a pas été le cas. Depuis le 17 février, la vague d’infections est repartie à la hausse, jusqu’à 35 000 cas par jour autour du 10 mars, sans toutefois mettre en danger le système hospitalier.
Depuis le 1er juillet 2020
Depuis le nombre de cas est à la baisse: 23 793 cas, il y a une semaine, 14 393 cas hier. Le 22 mars dernier, la task force a annoncé qu’elle prenait congé au 31 mars et qu’à partir du 1er avril, il n’y aurait plus de chiffres quotidiens pour le nombre d’infections.
Dans ces conditions, le Conseil fédéral devrait tenir ses promesses aujourd’hui et supprimer le port obligatoire du masque dans les transports publics, qui est en vigueur depuis le 1er juillet 2020. D’autant que, à l’approche de ce 31 mars, les voyageurs ont de plus en plus de peine à respecter le port du masque et sa contrainte principale de cacher le nez. La situation est de plus en plus difficile à gérer pour le personnel des trains, où l’indiscipline et surtout le ras-le-bol se font sentir.