Agressions sexuellesDeux accusatrices de James Franco s’expriment après l’interview de l’acteur
Le comédien s’était confié pour la première fois sur l’affaire de son école de théâtre. Une prise de parole qui n’a pas convaincu.
James Franco a répondu pour la première fois aux accusations d’agressions sexuelles déposées contre lui par cinq élèves de son école de théâtre en 2018. L’acteur a notamment affirmé que ces relations étaient «consenties», mais qu’il ne voyait pas «les dynamiques de pouvoir» à l’œuvre et qu’à l’époque il n’avait «pas l’esprit clair» à cause d’une addiction au sexe.
Des propos qui ont fait réagir Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, deux de ses accusatrices, qui avaient trouvé avec lui un arrangement à l’amiable pour 2,2 millions de dollars après avoir porté plainte au civil. «Outre le fait qu’il ne voit pas les dynamiques de pouvoir, Franco est complètement insensible, et ne se soucie toujours pas de l’immense douleur qu’il a infligée à ses victimes avec son arnaque d’école de théâtre. C’est incroyable qu’après avoir accepté un arrangement à l’amiable, il continue de rabaisser l’expérience des survivantes et ignorer leur douleur, tout en acceptant qu’il n’aurait en premier lieu pas dû ouvrir cette école», peut-on lire dans le communiqué, diffusé par «People».
«C’était un comportement infect»
«Ce n’était pas une incompréhension sur le nom d’un cours, ni le résultat d’une trop grosse charge de travail pour lui. C’était, et c’est toujours, un comportement infect. Personne ne devrait écouter cette interview en pensant qu’il s’agit des remords de James Franco. C’est une tentative d’échapper aux véritables problèmes. L’interview est sortie juste avant les fêtes en espérant qu’il n’y aurait pas d’attention portée à sa réponse», conclut le communiqué.