FootballLe PSG souffre pour s’imposer à Strasbourg
Les Parisiens n’ont pas brillé, vendredi soir en déplacement, mais ils ont gagné et confortent leur place de leader.
Le Paris Saint-Germain s’est imposé à Strasbourg (2-1) vendredi en ouverture de la vingtième journée de Ligue 1 mais n’a pas convaincu dans le jeu, à douze jours de son huitième de finale aller de Ligue des champions.
Au point de vue comptable, ce succès permet aux Parisiens (47 points) d’entretenir une avance confortable devant son dauphin Nice (38 points), qui joue à Brest dimanche, et interrompt la série de six matches sans défaite des Strasbourgeois, dixièmes (25 points).
Mais dans le jeu, le club de la capitale n’a pas montré grand-chose, une semaine après son match nul décevant contre Brest (2-2), contre une équipe du milieu de tableau de la Ligue 1.
Il a fallu que le jeune gardien Alaa Bellaarouch (22 ans), propulsé titulaire au lendemain du départ surprenant du capitaine des Alsaciens Matz Sels vers Nottingham Forest, commette une bourde pour que Paris ouvre le score par l’inévitable Kylian Mbappé (31e), auteur de son vingtième but.
Victoire et doutes
C’est même Strasbourg qui a failli ouvrir le score au bout de 37 secondes, quand Moïse Sahi Dion a buté sur Gianluigi Donnarumma à bout portant après un coup de billard dans la surface. Durant ce match, l’Italien a confirmé sa montée en puissance des dernières semaines, réussissant plusieurs arrêts décisifs quand sa défense l’avait abandonné.
Sur la pelouse, le Racing a eu plusieurs occasions d’égaliser, en vain, avant de se faire punir par une contre-attaque rondement menée par les Parisiens avec Mbappé à l’initiative d’une belle talonnade puis à la dernière passe cinquante mètres plus loin pour Asensio.
Mais c’était une avance en trompe-l’œil pour Paris, beaucoup trop friable à la moindre action rapide des Alsaciens, et peu inspiré en attaque.
La réduction du score de Dilane Bakwa (68e), complètement oublié au deuxième poteau après un bon centre d’Ângelo, a semblé dans le sens du match.
Paris repart donc avec la victoire mais aussi quelques doutes.