FootballL’Union Berlin d’Urs Fischer y a cru pendant 93 minutes à Madrid
Le club de la capitale allemande a craqué en toute fin de partie face au Real Madrid (1-0), dans le groupe C de la Ligue des champions. Bellingham a encore joué les héros.
- par
- Robin Carrel
Pas d’attaquant de pointe? Pas de problème! Jude Bellingham, la recrue star de l’été madrilène, a sorti son club d’un mauvais pas, en marquant le seul but de la partie à la 94e minute de jeu, alors que ses coéquipiers avaient longtemps tout raté mercredi soir. L’Anglais a inscrit son 6e but en six matches sous ses nouvelles couleurs et a évité une grosse bronca à ses coéquipiers, en grand manque de réussite jusqu’ici.
Urs Fischer a cru pendant 93 minutes réussir à écrire l’histoire du football suisse en devenant le premier entraîneur de son pays à réussir à chiper un point à la «Maison Blanche», le plus grand club de football du monde, dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs. Christian Gross, avec Grasshopper (02 et 0-2 en 1995), et Bernard Challandes, aux commandes de Zurich (0-1 et 2-5 en 2009), s’y étaient aussi cassé les dents avant lui. Le mage berlinois n’a donc pas réussi à le faire de justesse. Si Madrid a marqué au moins une fois à domicile lors de 68 de ses 69 derniers matches de C1, c’est tout sauf un hasard. Ça finit toujours par tomber…
Les Merengue, qui avaient aligné un XI proche de leur équipe-type, ont d’abord eu toutes les peines du monde à s’approcher des buts allemands. La défense berlinoise, cornaquée par le presque immortel Leonardo Bonucci (36 ans), n’a laissé que des miettes au seul attaquant de pointe de la formation espagnole Joselu en première période. Les murs des vestiaires du Bernabeu ont dû trembler à la mi-temps, car les Madrilènes sont revenus sur le pré avec d’autres intentions.
Ils n’ont d’abord pas été récompensés de leurs efforts, car Rodrygo a trouvé le gardien Rönnow sur son chemin, avant d’allumer le poteau lors de la même 51e minute. Le portier danois s’est aussi signalé sur une frappe (54e) puis une tête de Joselu, déviée sur son montant droit (63e), ainsi que sur un envoi lointain de Modric (69e). Joselu a encore envoyé une reprise juste à côté à la 83e. Mais Bellingham rodait à la 94e et la bronca attendue n’a pas eu lieu.
Mertens, Muslera, Torreira, Zaha, Icardi, Ziyech… L'alignement de grands noms (ou supposés comme tels) du foot a failli ne pas suffire pour Galatasaray, dans la poule A. Les Turcs ont été tenus en échec à domicile par le FC Copenhague (2-2), qui n’a pas volé grand-chose dans l’«enfer» du Rams Park. Les Danois ont trouvé la faille dès la 35e par l’ancien Bâlois Elyounoussi, imité juste avant l’heure de jeu par le Portugais Gonçalves. L’expulsion de Jelert (73e) a toutefois ouvert la porte à la rébellion turque. Boey et Tetê ont réussi à égaliser en l’espace de deux minutes (86e et 88e). RCA