Football: Haaland relance City, Liverpool rechute face à Nottingham et Freuler

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Un doublé de l'inévitable Erling Haaland a permis à Manchester City de battre Brighton (3-1), lors de la 12e journée de Premier League, alors que Liverpool est retombé dans ses travers à Nottingham Forest (0-1). Manchester United a arraché le nul face à Chelsea (1-1).

Erling Haaland n’en finit plus de marquer.

Erling Haaland n’en finit plus de marquer.

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Muselé par Liverpool dimanche dernier, Erling Haaland n'a pas mis longtemps à retrouver le chemin des filets en inscrivant ses 16e et 17e buts de la saison contre Brighton. Avec 26 points, les champions en titre, 2es, reviennent à une unité d'Arsenal qui se déplace dimanche à Southampton (15h).

Un long ballon du gardien dans le dos de la défense, un contrôle pour éliminer un gardien mal sorti puis un duel contre le dernier défenseur et un ballon poussé dans le but vide: raconté comme cela, l'ouverture du score paraît plutôt simple (1-0, 22e). Son deuxième but, sur penalty (2-0, 43e), ne figurera pas non plus dans les «best of» de fin d'année, mais qu'importe: Haaland continue d’écraser la Premier League et de donner du travail aux statisticiens pour tenir le compte des records battus. Avec 17 buts en 11 rencontres, il a inscrit les 599e et 600e buts des Sky Blues sous les ordres de Pep Guardiola, en 239 matches, un cap que seuls le Manchester United d'Alex Ferguson et l’Arsenal d'Arsène Wenger avaient franchi sous un seul entraîneur. Cela représente 2,5 buts par match en moyenne, mais depuis l'arrivée du Norvégien à la pointe de l'attaque, City tourne même à 3,3 buts par match, ce qui les amènerait à 125 buts sur une saison.

Malgré cela, Brighton n'a pas démérité, réduisant le score en début de seconde période par le Belge Leandro Trossard (2-1, 53e) et ayant plusieurs belles occasions d'égaler à 2-2, avant que Kevin De Bruyne, de loin, ne redonne de l'air aux siens (3-1, 75e).

Titularisé pour la huitième fois en neuf matches depuis son arrivée, Manuel Akanji a encore bouclé la totalité de la rencontre. Utilisé dans un inhabituel rôle de latéral droit, il a connu quelques difficultés et rendu une copie moins propre que lors de ses dernières sorties.

Liverpool perd chez le dernier

Remo Freuler à la lutte avec Mohamed Salah.

Remo Freuler à la lutte avec Mohamed Salah.

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On pensait la saison des Reds lancée après trois victoires consécutives toutes compétitions confondues, mais ils ont rechuté chez la lanterne rouge, Nottingham Forest (0-1). Un succès les aurait provisoirement ramené les à la cinquième place du classement et à un point des places qualificatives pour la Ligue des champions, mais ils restent coincés au septième rang avec 16 points, alors que Forest (9 points) abandonne la dernière place à Leicester. Privé de Thiago Alcantara, malade, et de Darwin Nunez, insuffisamment remis du match de milieu de semaine, Jürgen Klopp n’en finit pas de devoir improviser ses compositions d’équipe, et cela explique sans doute en partie ses difficultés.

Nottingham, qui a presque entièrement renouvelé son effectif à l’intersaison, après sa promotion en Premier League, a mis du temps à trouver de la cohésion, mais sa détermination et sa discipline ont suffi à contrarier son adversaire.

Car en face, Liverpool a semblé manquer cruellement de jus, se montrant lent dans les transmissions et peu précis dans le dernier ou l’avant-dernier geste. Il y a par exemple eu cette tête au deuxième poteau de Virgil Van Dijk qui n’a été ni une tentative ni vraiment une remise pour Roberto Firmino, seul dans l’axe (38e), ou cette reprise de volée manquée Mohamed Salah, alors qu’il semblait avoir l’espace et le temps pour contrôler et frapper, dans le dos de Serge Aurier (53e).

Après quelques petites alertes par Cheikhou Kouyaté (19e) ou Jesse Lingard (31e) en première période, c’est Taiwo Awoiyi qui a ouvert le score en deux temps après avoir touché le poteau (1-0, 55e), à la réception d’un coup franc très mal défendu par les Reds.

Harvey Elliott (57e), Firmino (65e), Trent Alexander-Arnold (85e), encore remplaçant au coup d’envoi, et Van Dijk (90e, 90+3) ont bien eu des occasions de sauver un point, faisant briller le gardien Dean Henderson, mais Morgan Gibbs-White (58e) et Ryan Yates (86e) auraient tout aussi bien pu marquer le but du 2-0 sans un Alisson irréprochable. «Je n'ai aucune idée de comment on a pu perdre ce match», a témoigné un Klopp dépité au micro de la BBC après le match. «On a été dangereux et une vraie menace (ndlr: pour l'adversaire). Que l'on n’aie pas converti une (ndlr: des occasions) est vraiment le plus gros problème», a-t-il ajouté.

Avant un déplacement important à Amsterdam en Ligue des champions mercredi pour y affronter l’Ajax, Liverpool voit une nouvelle fois cette réussite et cette régularité lui échapper.

Chelsea et Manchester United dos à dos

Au terme d'un match électrique et marqué par la blessure de Raphaël Varane, Chelsea et Manchester United se sont quittés sur un nul relativement mérité (1-1). Avec 21 points, Chelsea reste 4e, juste devant les Red Devils à une longueur. Ils ont pourtant bien cru qu'ils allaient rejoindre Tottenham, 3e, au nombre de points, lorsque Jorginho a transformé un penalty à la 83e (1-0). Mais une tête lobée et en déséquilibre de Casemiro que Kepa a effleurée et déviée sur le poteau, avant de franchir la ligne (1-1, 90+4), a remis les deux équipes à égalité.

United regrettera de ne pas avoir concrétisé sa domination des 35 premières minutes qui a forcé l'entraîneur de Chelsea, Graham Potter à faire entrer Mateo Kovacic à la place d'un défenseur, Marc Cucurella, pour soutenir Ruben Loftus-Cheek et Jorginho qui prenaient l'eau face au trio Casemiro, Christian Eriksen et Bruno Fernandes, dans l'entrejeu.

Sans Kepa, décisif devant Antony (9e) ou Marcus Rashford (28e, 33e), Manchester aurait dû mener.

Les débats ont été équilibrés en seconde période, Trevor Chalobah touchant le haut de la transversale sur une tête (73e).

Le match a été assombri par la sortie, vers l'heure de jeu, du défenseur international français Raphaël Varane, qui s'est blessé tout seul sur une intervention où sa jambe a semblé se planter dans le sol. Ses larmes lors de sa sortie, même s'il marchait, en disent long sur l'inquiétude pour le vice-capitaine des Bleus à un mois de leur entrée en lice au Qatar contre l'Australie.

(AFP rca)

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