CyclismeChronique: «Il n’y a pas de quoi critiquer tout le cyclisme féminin!»
La coureuse genevoise nous livre ses sentiments tous les jours après chaque étape du Tour de France Femmes.


Elle a disputé les Jeux olympiques de 2012 à Londres sur un canoé-kayak, elle est depuis dimanche une coureuse du Tour de France Femmes dans sa nouvelle version. La Genevoise Élise Chabbey, actuellement 10e du général à 2’34” de Marianne Vos, nous raconte tous les jours ce qu’elle vit dans le peloton avec sa formation Canyon SRAM Racing.
«Je lis beaucoup de critiques sur les réseaux sociaux mais les gens qui écrivent ça regardent-ils le Tour de France masculin? Des chutes, il y en a tout autant chez les hommes. Ce n’est pas nouveau. Chaque année, notamment lors de la première semaine, avant la montagne, c’est très nerveux dans un peloton du Tour où tout le monde veut être bien positionné. Quand ça roule à 50 km/h ou à plus haute vitesse, cela peut arriver. Ce n’est pas quelque chose de normal, mais il n’y a pas de quoi critiquer tout le cyclisme féminin sous prétexte qu’il y a des chutes.
«Est-ce de la faute des équipes invitées, inexpérimentées? C’est évident qu’il y a une organisation dans le peloton et que s’il y a un train qui est installé avec la même équipe regroupée ensemble, cela ne se fait pas trop de venir s’incruster au milieu comme on a pu le voir cette semaine. Certaines formations ne se rendent pas vraiment compte mais bon on est toutes passées par là. Au début, c’est compliqué pour tout le monde.
«Marlen (Reusser) a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi certaines coureuses étaient là sur ce Tour? Mais les équipes de développement sont importantes et il faut bien commencer une fois! Sur ce, à demain.»