MigrationJusqu’à 500 militaires mobilisés pour aider dans le domaine de l’asile
Le Parlement devra valider l’aide de l’armée pour l’accueil des réfugiés. Le Conseil fédéral note que la mobilisation ne coûtera rien à l’État.
L’afflux de réfugiés, notamment l’Ukraine, a mis sous tension le système de l’asile. En plus de personnes du service civil, ce sont des militaires de l’armée suisse qui doivent être mobilisés. Mercredi, le Conseil fédéral a transmis au Parlement sa proposition pour une mobilisation au maximum de 500 militaires et pour une durée limitée au 31 mars 2023.
Ces soldats «apportent leur soutien au Secrétariat d’État aux migrations (SEM) pour l’aménagement et l’exploitation des infrastructures militaires supplémentaires mises à disposition et pour le transport des personnes en quête de protection et des requérants d’asile», écrit le gouvernement.
La loi impose au Parlement de voter dans les cas où une mobilisation est requise pour plus de trois semaines. Celui-ci se prononcera lors de la session de printemps qui s’ouvre dans un mois. La Confédération indique en outre que la mobilisation ne représentera pas de charges financières supplémentaires pour l’État; la mobilisation étant absorbée par le budget usuel de l’armée pour ses missions.
L’expérience de l’armée lors de la pandémie a montré que «ce genre d’engagement en faveur des autorités civiles ne génère pour le Département de la défense que des coûts additionnels marginaux», est-il encore précisé.