Otages du HamasMia et sa chienne Bella, kidnappées puis relâchées ensemble
La photo de la jeune otage israélienne tenant sa petite chienne, lors sa libération par le Hamas mardi à Gaza, fait la une des principaux quotidiens en Israël mercredi.
Les images ont apporté, l’espace d’un instant, un peu de légèreté au tragique. Lorsque Mia Leimberg, israélienne de 17 ans, a été libérée mardi, elle est apparue devant les caméras en portant dans ses bras celle qui a dû être d’un immense secours durant sa captivité: sa petite chienne Bella.
Kidnappées dans le kibboutz de Nir Yitzhak
Selon le quotidien israélien Israel Hayom, Moshe Leimberg, le père de Mia, a longtemps cherché l’animal après l’assaut sur le sud d’Israël, le 7 octobre, du mouvement islamiste palestinien Hamas, reparti dans la bande de Gaza avec environ 240 otages, dont sa fille. Avant d’espérer que Mia et Bella aient été emmenées ensemble et que l’adolescente trouve ainsi un vrai réconfort affectif. Le journal raconte que la jeune fille, accompagnée de sa mère, était en visite chez sa tante avec la petite chienne blanche aux allures de peluche, dans le kibboutz de Nir Yitzhak, lorsqu’elles ont été prises en otages. Les trois femmes ont été libérées mardi.
Aux côtés de Mia durant ses sept semaines de détention
Le sort de l’animal n’a été révélé que lorsqu’il a été aperçu mardi soir dans les bras de Mia, entourée de deux combattants cagoulés, membres de deux mouvements islamistes palestiniens, Hamas d’un côté, Jihad islamique de l’autre, au moment où elle était remise au Comité international de la Croix-Rouge. La photo fait la une des trois principaux quotidiens israéliens mercredi. Bella est, semble-t-il, restée avec Mia tout au long de ses sept semaines de détention dans la bande de Gaza.
L’attaque du 7 octobre a fait 1200 morts, majoritairement des civils, selon les autorités israéliennes. Israël a en retour promis d’éliminer le Hamas, lançant des bombardements massifs et une attaque terrestre qui, selon le ministère de la Santé du Hamas, a tué plus de 15’000 personnes, là aussi essentiellement des civils.