Russie: «L’Ukraine n’est pas un ennemi», assure Vladimir Poutine

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Russie«L’Ukraine n’est pas un ennemi», assure Vladimir Poutine

Le président russe a accusé, lundi, les Occidentaux d’utiliser Kiev pour régler leurs comptes avec Moscou. Tout en menaçant d’intensifier ses frappes militaires sur l’Ukraine.

Comme chaque année, Vladimir Poutine a tenu, dimanche, un discours télévisé depuis la place Rouge.

Comme chaque année, Vladimir Poutine a tenu, dimanche, un discours télévisé depuis la place Rouge.

AFP

La Russie va «intensifier» ses frappes sur des cibles militaires en Ukraine, en représailles au bombardement d’une ampleur sans précédent par l’armée ukrainienne de la ville russe de Belgorod ce week-end, a annoncé lundi Vladimir Poutine. «Aucun crime contre les civils ne restera impuni, c’est une certitude», a déclaré l’homme fort du Kremlin lors de la visite d’un hôpital militaire, précisant que ces frappes seront menées «sur des installations militaires».

«Nous frappons avec des armes de précision les lieux de prise de décisions, les lieux où se rassemblent les soldats et les mercenaires, d’autres centres de ce type, des installations militaires avant tout. Et elles sont très sensibles, ces frappes. C’est ce que nous continuerons de faire», a poursuivi Vladimir Poutine.

Qualifiant d’«acte terroriste» le bombardement sur Belgorod, qui a fait 24 morts et plus d’une centaine de blessés samedi, il a accusé les forces ukrainiennes d’avoir frappé en «plein centre de la ville, là où les gens se promènent, avant le réveillon du Nouvel-An». Le président russe a pour autant estimé que «l’Ukraine n’est pas un ennemi» en soi et accusé les Occidentaux d’utiliser les autorités de Kiev pour «régler leurs propres problèmes» avec la Russie.

«Nous n’avons aucune envie de nous battre sans fin»

«Nous voulons également mettre fin au conflit, et le plus rapidement possible, mais seulement selon nos conditions», a-t-il poursuivi. «Nous n’avons aucune envie de nous battre sans fin, mais nous n’allons pas non plus abandonner nos positions», a-t-il dit. Le président russe a aussi estimé que les forces de Moscou ont désormais «l’initiative stratégique» sur le front en Ukraine, où elles grignotent du terrain depuis l’échec de la contre-offensive estivale ukrainienne.

La frappe sur Belgorod faisait suite à une série de bombardements russes sur les villes ukrainiennes vendredi, qui ont fait une quarantaine de morts.

(AFP)

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