Mondiaux d'athlétisme: Kambundji qualifiée pour les demies du 200m

Publié

AthlétismeKambundji qualifiée pour les demies du 200m, double troisième sacre ailleurs

Les Mondiaux d’athlétisme qui se disputent à Eugène (USA) permettent à la sprinteuse Mujinga Kambundji de briller. En triple saut et en hauteur, les champions ont gagné leur troisième couronne consécutive.

Rebecca Garcia
par
Rebecca Garcia
Mujinga Kambundji et Abby Steiner ont dominé leur série du 200 mètres.

Mujinga Kambundji et Abby Steiner ont dominé leur série du 200 mètres.

AFP

Mujinga Kambundji confirme sur sa bonne lancée lors de ces Mondiaux d’athlétisme. La Suissesse s’est qualifiée pour les demi-finales du 200 mètres dans la nuit de lundi à mardi. Elle a réalisé le huitième meilleur temps (22’’34), toutes séries confondues, et le deuxième dans sa série à elle. Cela lui permet de disputer les demi-finales de l’épreuve, qui sont programmées dans la nuit de mardi à mercredi, à Eugène (USA). La Bernoise de 30 ans s’était déjà illustrée plus tôt dans ces Mondiaux, en terminant à la cinquième position du 100 mètres féminin.

Les hommes disputaient aussi l’épreuve du 200 mètres dans la nuit. William Reais n’est pas parvenu à se qualifier pour les phases suivantes. Le Grison de 23 ans a terminé à la 32e place du classement, et surtout, à la cinquième place de sa série avec son meilleur temps de la saison: 20’’71.

Annik Kälin a elle aussi réalisé sa meilleure performance de la saison à Eugène. Son chrono (2’17’’49) l’a classée neuvième de l’épreuve du 800 mètres de l’heptathlon. Elle a donc gagné 858 points, ce qui la fait terminer sixième après sept épreuves.

Couronne conservée en triple et en hauteur

La Vénézuélienne Yulimar Rojas au triple saut et le Qatari Mutaz Essa Barshim au saut en hauteur ont fait un «double triple» en remportant un 3e titre mondial consécutif lundi à Eugene.

Presque en même temps, et à une vingtaine de mètres de distance, Rojas et Barshim ont de nouveau dominé leurs concurrents lors d’une finale mondiale après 2017 à Londres et 2019 à Doha.

Comme à son habitude, la Vénézuélienne n’a pas étiré le suspense, en réussissant dès le 2e saut une performance de 15,47 m (1,9 m/s de vent), la 6e meilleure de tous les temps (cinq sur six lui appartiennent), pour battre la Jamaïcaine Shanieka Ricketts (14,89 m) et l’Américaine Tori Franklin (14,72 m).

La grande athlète (1,92 m) aux cheveux courts teints en blond, spécialiste du show à base de sauts à tomber de sa chaise et de petits pas de danse, a fait frémir la foule avec une tentative mordue a priori proche de son record du monde, établi en mars à Belgrade (15,74 m). «Le vent a perturbé mon échauffement, je voulais aller plus loin mais je suis heureuse d’être revenue dans ce beau stade. J’espère continuer à enchaîner les titres pour mon pays», a-t-elle déclaré.

Pour sa part, Mutaz Essa Barshim a réussi un concours parfait en franchissant toutes ses barres au 1er essai jusqu’à 2,37 m. Le filiforme Qatari est toutefois resté sous la menace de l’endiablant Sud-Coréen Sanghyeok Woo (argent avec 2,35 m), passé proche de franchir 2,39 m.

(AFP)

Ton opinion