FootballCes clubs qui tentent de rivaliser avec le FC Sion
Vous pensiez que le club valaisan était le plus gros consommateur d'entraîneurs de la planète football? Une équipe de Super Liga serbe essaie pourtant de faire mieux. Comme d’autres cas bien spécifiques.
- par
- Robin Carrel
Depuis une trentaine d'années, le FC Sion a épuisé nombre de coaches. Pour faire simple, il a engagé puis viré Enzo Trossero, Jean-Paul Brigger, Didi Andrey, Umberto Barberis, Boubou Richard, Michel Decastel, re-Boubou Richard, Alberto Bigon, re-re-Boubou Richard, Jochen Dries, Charly In-Albon, Olivier Rouyer, Roberto Morinini, Henri Stambouli, Laurent Roussey, re-re-re-Boubou Richard, Charly Rössli, Didier Tholot, Guy David, Ami Rebord, Admir Smajic, Christian Zermatten, Gilbert Gress, Gianni Dellacasa, Christophe Moulin, Nestor Clausen, Marco Schällibaum, Gabet Chapuisat, encore une fois Alberto Bigon, de nouveau Charly Rössli, re-de nouveau Alberto Bigon, José Sinval, Uli Stielike, encore Umberto Barberis, re-Didier Tholot, Bernard Challandes, re-Laurent Roussey, Rolland Courbis, Vladimir Petkovic, Sébastien Fournier, encore Michel Decastel, Pierre-André Schürmann, Victor Muñoz, Gennaro Gattuso, Luigi Riccio, Arno Rossini, encore Michel Decastel, re-Laurent Roussey, Raimondo Ponte, Frédéric Chassot, à nouveau Jochen Dries, re-Didier Tholot, Peter Zeidler, encore Sébastien Fournier, Paolo Tramezzani, Gabri, Maurizio Jacobacci, Murat Yakin, re-Christian Zermatten, Stéphane Henchoz, re-re-Christian Zermatten, Ricardo Dionisio, encore Paolo Tramezzani, Fabio Grosso, Christian Constantin himself, Hugo Raczynski pour trois jours et un match et finalement Marco Walker, avant de nouveau Paolo Tramezzani.
Dans l'histoire récente, quelques équipes tentent de rivaliser avec Christian Constantin. Depuis 2007, par exemple, le FC Nantes d'un certain Waldemar Kita a consommé quelque 18 coaches. C'est pas mal. Du temps de la splendeur de Maurizio Zamparini à Palerme, c'est une valse à 36 changements d'entraîneurs en 14 ans et demi qui a rythmé le quotidien du club sicilien.
L'Association sportive des Forces armées royales, au Maroc, a pour sa part englouti une vingtaine de coaches en 15 saisons. Parmi les gloutons, il ne faut pas oublier également la récente percée de Watford, par exemple. Les «Hornets» se sont envolées dans le classement depuis deux ans, avec les engagements puis les licenciements de Quique Flores, Hayden Mullins, Vladimir Ivic, Xisco et l'arrivée toute fraîche du moins frais Claudio Ranieri. Des exemples costauds parmi d’autres.
Sur Twitter, un internaute nous a aussi alertés sur un cas à part à suivre également, du côté de la Serbie. Le FK Radnicki Nis est en effet devenu un sacré contradicteur du FC Sion récemment. L’un des deux clubs professionnels de cette cité de Serbie située dans le district de Nisava a été pris d'une frénésie de licenciements, depuis l'été 2017.
L'actuel 10e de la Super Liga serbe - à égalité de points avec le FK Radnicki 1923, mais qui évolue pour sa part dans la commune de Kragujevac - a vu quatorze entraîneurs se succéder à sa tête depuis quatre ans. Les plus beaux exemples dans ce club pour le moins instable? L'Autrichien Peter Pacult n'a coaché que 7 matches (65 jours) avant de prendre la porte. Dans la foulée, le Serbe Ivan Jevic a tenu moins d'un mois. Les locaux Milan Djuricic, Boban Dmitrovic et Dragan Antic ont ensuite pris la porte après respectivement 10, 6 et 9 parties.
Un peu plus tard, le Bosno-Serbe Simo Krunic a explosé en vol après 7 matches. Dans la foulée, Milan Djuricic est revenu aux affaires en octobre de l'année dernière, avant d'être de nouveau viré, après 52 jours et 4 matches de règne. Dernièrement, le Radnicki Nis a encore craqué et changé d'entraîneur au début du mois de septembre dernier, alors qu'Aleksandar Stankovic avait tenu presque 5 mois avec une moyenne apparemment insuffisante de 1,41 point par match. Beau tableau de chasse.