Grippe aviaire: plus de 300’000 volailles abattues en France depuis le 1er août

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Grippe aviairePlus de 300’000 volailles ont dû être abattues en France depuis le 1er août

Selon le ministère de l’Agriculture, le virus a frappé des exploitations de dindes, de poules pondeuses et de palmipèdes. La plupart des cas confirmés sont dans l’ouest du pays.

Le virus a touché en particulier des canards reproducteurs, stratégiques pour le renouvellement des élevages.

Le virus a touché en particulier des canards reproducteurs, stratégiques pour le renouvellement des élevages.

AFP

Plus de 300’000 volailles ont été abattues depuis le 1er août, dans les élevages français pour endiguer une reprise exceptionnellement précoce de la grippe aviaire, a-t-on appris mercredi, auprès du ministère de l’Agriculture. La plupart des cas confirmés se situent dans l’ouest du pays. Le virus a frappé des exploitations de dindes, de poules pondeuses et de palmipèdes, et touché en particulier des canards reproducteurs, stratégiques pour le renouvellement des élevages.

Le virus, qui s’éclipse d’ordinaire l’été à la faveur de l’augmentation des températures, a continué à circuler cette année dans la faune sauvage, après une terrible saison 2021/2022. Au total, selon le ministère, 332’753 animaux ont été euthanasiés dans les vingt élevages français contaminés depuis le 1er août.

Au deuxième rang européen

À l’échelle européenne, la France est le deuxième pays «déclarant le plus de foyers de volailles depuis le début de la saison» 2022/2023, après l’Allemagne, selon le bulletin hebdomadaire de la plateforme française d’épidémiosurveillance en santé animale. Le niveau de risque a été relevé à «modéré» fin septembre. L’élevage de volailles en plein air est interdit dans les zones les plus à risque, pour éviter des contacts avec des oiseaux migrateurs porteurs du virus.

Un milliard d’indemnisations

La précédente flambée du virus dans les élevages français (fin novembre 2021 à mi-mai 2022) avait conduit à l’abattage – y compris préventif – de 21 millions de volatiles, un niveau jamais vu auparavant. Cet épisode a provoqué un choc dans la filière avicole, surprise par l’ampleur des contaminations dans les Pays de la Loire et en Bretagne, grandes terres d’élevage dans l’ouest du pays, qui avaient été épargnées lors des précédentes crises liées à la grippe aviaire. La facture est lourde: l’État français prévoit de débourser un milliard d’euros pour indemniser les éleveurs ainsi que les industriels qui manquent de viande et d’œufs pour faire tourner leurs usines.

(AFP)

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