EspaceLa rampe de la fusée Artemis foudroyée quatre fois
Lors d’un test au sol de l’engin qui devrait bientôt ramener l’homme sur la Lune, des éclairs ont frappé la tour, mais sans faire de dommage.


La foudre a frappé quatre fois la tour de la rampe de lancement mais les protections ont tenu.
NASAVendredi dernier, la NASA a débuté un test sur sa méga-fusée (SLS) qui ramènera les humains sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis. Appelé «répétition en tenue humide», il s’agit d’un essai de ravitaillement devant durer trois jours, avec évidemment personne à bord. Mais samedi 2 avril, la tour de la rampe de lancement a été frappée à quatre reprises par la foudre.
La NASA a confirmé les faits, précisant que les trois premières frappes étaient de faible intensité sur la tour deux tandis que la quatrième, sur la tour un, était plus intense. «L'une des frappes d'hier soir a été la plus forte que nous ayons vue depuis que nous avons installé le nouveau système de protection contre la foudre, a écrit dimanche Jeremy Parsons, directeur adjoint des systèmes d'exploration au sol de la NASA. Elle a touché le câble caténaire qui relie les 3 tours. Le système a extrêmement bien fonctionné et a assuré la sécurité de SLS et d'Orion. Heureux d'avoir amélioré la protection depuis les navettes», peut-on lire sur Space.com. Orion est la capsule qui transportera l’équipage.
Chacune des tours est surmontée d'un mât en fibre de verre et de fils caténaires pour détourner la foudre de la fusée et de sa structure de service. Au moment des coups de foudre, samedi, l'étage central de la fusée Artemis 1 SLS et le vaisseau Orion étaient sous tension, mais les propulseurs latéraux de la fusée et un étage de propulsion cryogénique provisoire étaient éteints. Une inspection ayant montré que la foudre n’avait pas causé de dégâts, le test a pu se poursuivre.
Test interrompu à cause d’une soupape
Il s’agit d’effectuer un compte à rebours complet du lancement, avec les équipes au sol qui remplissent l'étage central avec 2,5 millions de litres d'oxygène liquide super froid et de propulseur à hydrogène liquide. Le test a toutefois dû être interrompu après avoir rencontré un problème avec une soupape d’aération, a communiqué la NASA. De nouvelles informations devraient être données ce 5 avril.