Le Hezbollah n’a pas besoin d’être interdit, dit le Conseil fédéral

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Un rapport approuvé par le Conseil fédéral conclut que «le Hezbollah est peu actif en Suisse». De ce fait, le gouvernement ne prendra pas de mesures supplémentaires.

«La menace terroriste représentée par le Hezbollah en Suisse est jugée faible» (image d’illustration).

«La menace terroriste représentée par le Hezbollah en Suisse est jugée faible» (image d’illustration).

AFP

«Le Hezbollah est peu actif en Suisse». Tel est la conclusion à laquelle est arrivé un rapport approuvé ce mercredi par le Conseil fédéral. «Jusqu’à présent, aucune collecte de fonds ni d’autres activités financières en faveur du Hezbollah au sein de la diaspora chiite libanaise n’ont été constatées. Dans le contexte de politique et de sécurité actuel, la menace terroriste représentée par le Hezbollah en Suisse est jugée faible», poursuit le texte.

Réponse à deux postulats

Le Conseil fédéral ajoute encore qu’«une interdiction du Hezbollah ou de ses activités pourrait en outre avoir des effets négatifs sur l’image de la Suisse et sur le travail des services de sécurité». Non seulement, cela pourrait «entraver les actions de la diplomatie suisse et compromettre la crédibilité de notre pays en tant qu’acteur neutre». Mais cela encouragerait aussi «davantage les activités clandestines, ce qui compliquerait le travail des autorités en charge de la sécurité», poursuit le gouvernement.

C’est pour ces différentes raisons que le Conseil fédéral a décidé de ne pas introduire de mesures supplémentaires contre le Hezbollah, en tant qu’organisations. «Tous les moyens juridiques existants continueront cependant à être mis en œuvre en Suisse afin d’identifier, prévenir et punir toute activité illégale commise par des personnes en lien avec le Hezbollah», conclut-il.

Le Hezbollah

(comm/aze)

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