TennisLa grosse frayeur de Belinda Bencic à une semaine de Wimbledon
La Saint-Galloise s’est retrouvée contrainte d’abandonner en finale du tournoi de Berlin, alors qu’elle était menée 6-3 2-1 par Ons Jabeur. La faute à une chute malheureuse.
- par
- FVA
Les deux événements ont quasiment eu lieu au même moment. Tandis que sur le sable de Rome, la Suissesse Joana Heidrich était victime d’une affreuse blessure en petite finale des Mondiaux de beach-volley, Belinda Bencic (25 ans, WTA 17) perdait l’équilibre sur le gazon de Berlin. La grimace qui en découlait pouvait faire craindre le pire: Wimbledon débute dans une semaine et n’allait pas attendre que la Saint-Galloise soit remise. De quoi? Visiblement une entorse à la cheville. «BB» a boité jusqu’à sa chaise, demandé un temps mort médical pour soigner son pied et serré les dents trois jeux, avant de jeter l’éponge et de laisser le titre à la Tunisienne Ons Jabeur (27 ans, WTA 4).
Le dénouement est cruel pour la championne olympique, déjà finaliste malheureuse à Berlin l’an dernier. Après s’être arrachée durant trois heures en demi-finale pour obtenir une nouvelle chance de soulever le trophée, Belinda Bencic a laissé une première impression moyenne dimanche, dépassée par la force de frappe de son adversaire. Le temps de voir filer les trois premiers jeux du match. Ensuite a pu commencer le combat contre sa meilleure rivale de l’année, qu’elle a battue en finale à Charleston puis contre qui elle s’est inclinée en huitièmes à Madrid. Et lorsque le duel a commencé à faire des étincelles, la chute de la Suissesse lui a ôté tout suspense.
Sereine au micro
Sur le point suivant et après plusieurs minutes d’interruption, Jabeur enlevait la première manche. Bencic a comme paru en mesure de régater en prenant le jeu initial du second set. Deux jeux plus tard, elle serrait la main de l’arbitre et abandonnait.
Les prochains jours diront s’il y a lieu de s’inquiéter pour Wimbledon. La Saint-Galloise n’a pas livré d’indice par la parole durant son interview d’après-match, se contentant de féliciter une rivale qu’elle semble tenir en haute estime. Mais son sourire et sa posture laissaient à penser que la situation n’est pas des plus graves.