Hockey sur glaceLes arbitres du match GE Servette - FR Gottéron s’excusent de leur erreur
À l’issue de la partie, Marc Wiegand et Stefan Hürlimann sont allés au micro de «MySports» pour donner des explications sur l’annulation de l’égalisation de Hartikainen à la 58e minute.
- par
- Ruben Steiger
Dimanche aux Vernets, FR Gottéron a remporté un derby de haute volée contre Genève-Servette, leader de National League (3-5). Alors que les Dragons menaient 4-3 à la 58e minute, Teemu Hartikainen fait trembler les filets. Une égalisation au bout du temps réglementaire? Non, car les arbitres avaient interrompu, à tort, le jeu par un coup de sifflet.
Quelques instants avant le but, le Finlandais avait mis en échec Samuel Walser. Le Fribourgeois en a perdu son casque, mais il a continué à jouer, ce qui est interdit. Logiquement, Marc Wiegand lève le bras pour le sanctionner. De son côté, Stefan Hürlimann, l’autre arbitre, siffle pour arrêter le jeu. La réussite de Hartikainen, étant intervenue après l’interruption du jeu, n’a donc pas été acceptée. Deux minutes plus tard, Jacob De la Rose a pu assurer le succès de Gottéron dans la cage vide.
Des explications bienvenues
Cette erreur a eu le don d’énerver les Genevois. Ceux-ci ont concédé plusieurs pénalités pour comportement antisportif dans les dernières secondes de la partie. À l’issue de la rencontre, les deux arbitres ont néanmoins fait amende honorable en venant admettre leur erreur au micro de «MySports».
«Je lève le bras pour appeler la pénalité contre Walser, car il n’a pas le droit de jouer sans son casque. Genève marque et mon partenaire est venu me dire qu’il était désolé mais qu’il avait interrompu le jeu avant le but», explique Marc Wiegand.
«Je suis déçu de moi. Le jeu va vite et je siffle immédiatement. Je vois que les Genevois jubilent et je me rends compte de mon erreur. Je suis allé vers mes collègues pour m’excuser et leur dire que nous devions annuler la réussite, raconte Stefan Hürlimann. Ils ont fait du bon travail et en un coup de sifflet, j’ai agacé 6500 spectateurs et 22 joueurs. Je suis vraiment désolé, mais on ne pouvait malheureusement rien faire d’autre.»
Ces excuses ne changeront rien pour le GSHC, mais la démarche de s’expliquer publiquement, plutôt rare, est appréciable.