En montagne, les prix de l’immobilier atteignent des sommets

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SuisseEn montagne, les prix de l’immobilier atteignent des sommets en 2022

Une comparaison de 23 stations alpines suisses et françaises montre que les tarifs des chalets de montagne ont connu en 2022 leur plus forte hausse depuis huit ans.

Sur 28 stations de ski en Suisse et en France, c’est Crans-Montana qui a enregistré la plus forte hausse des prix de l’immobilier en 2022: +14%.

Sur 28 stations de ski en Suisse et en France, c’est Crans-Montana qui a enregistré la plus forte hausse des prix de l’immobilier en 2022: +14%.

20min/Justine Romano

Les prix de l’immobilier en montagne ont augmenté en moyenne de 5,8% en 2022 (contre 4,6% l’an dernier), révèle une étude. Il s’agit de leur plus forte hausse depuis 2014. Pour la deuxième année consécutive, les stations suisses se taillent la part du lion, avec des prix en progression de 7,1% en moyenne, contre 4,3% dans les stations françaises.

Dans le classement de l’indice Knight Frank, qui compare le prix moyen d’un chalet de quatre chambres situé en plein centre dans 23 stations des Alpes suisses et françaises, c’est dans quatre villages de montagne helvétiques que les tarifs de l’immobilier ont plus augmenté cette année: Crans-Montana (+14%), St-Moritz (+14%), Klosters (+13%) et Davos (+13%). En comparaison, à Megève, station huppée haut-savoyarde, les prix n’ont augmenté «que» de 6,9% et à Méribel, autre village huppé français, de 2,1%.

Knight Frank

Conséquence du Covid

«Crans-Montana, qui a connu une activité modérée avant la crise de Covid-19, a rebondi en affichant ses qualités de station à l’année, aussi bien pour une résidence secondaire que principale. Les prix y restent plus accessibles que ceux de ses consœurs suisses, avec un prix de 13’959 fr./m²», explique Knight Frank, dans un communiqué.

Selon les experts de Knight Frank, la demande pour des logements de montagne a été stimulée par le passage au travail hybride, au regain d’intérêt pour les grands espaces et à l’importance accordée au bien-être, trois conséquences de la pandémie de Covid. Facteurs auxquels s’ajoute une offre limitée dans certaines régions.

Cette tendance devrait cependant retomber dans les années à venir. À mesure que les coûts des prêts hypothécaires et les prix de l’énergie augmentent, le ressenti des acheteurs sera impacté, ralentissant ainsi le taux de croissance annuel des prix de l’immobilier alpin

(comm/egr)

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