Eau chaude, lumière, réserves…Les CFF dévoilent leur plan pour faire face à la pénurie d’énergie
Lors d’une conférence de presse, les CFF ont présenté leurs résultats semestriels. L’occasion d’évoquer leur stratégie pour maintenir leur offre au maximum, malgré la crise.
Pour faire face au risque de pénurie d’électricité, les CFF ont déjà pris des mesures préventives concrètes. Ils ont «réduit le chauffage et l’éclairage dans leurs bâtiments, coupé l’eau chaude dans les bureaux et commencé à privilégier l’utilisation du mazout au gaz pour leurs installations», annoncent-ils jeudi. De plus, les CFF ont déjà décidé qu’ils renonceront aux illuminations de Noël, ainsi qu’à l’éclairage de leurs façades et enseignes.
Quant aux trains, les CFF rappellent qu’ils «sont alimentés à 90% par de l’énergie hydraulique» issue, principalement, de propres centrales électriques des CFF. Problème: ces dernières produisent actuellement moins d’énergie à cause de la sécheresse et du faible niveau d’eau dans les lacs de retenue.
En plus, pour garder de l’eau en réserve pour les centrales en hiver et maintenir l’offre au maximum, les CFF «veillent dès aujourd’hui à ce que les lacs de retenue restent autant que possible à leur niveau maximal». Conséquence, en attendant, ils doivent acheter l’énergie de substitution sur le marché «à des prix en constante augmentation». Une situation qui a logiquement déjà des impacts financiers et qui plombent les résultats (lire ci-dessous).
À noter que rien ne garantit que les trains pourront circuler tout l’hiver. «En cas de limitation du courant imposée par la Confédération, l’offre ferroviaire devrait être fortement réduite, alors qu’une coupure de réseau touchant les CFF entraînerait une interruption de l’exploitation», lit-on sur le site des CFF.