Etats-Unis - Washington veut limiter l’attente sur le tarmac pour réduire la pollution

Publié

États-UnisWashington veut limiter l’attente sur le tarmac pour réduire la pollution

Un logiciel développé par la NASA et la FAA va être déployé dans plusieurs aéroports américains. But: calculer le moment propice pour que l’avion quitte la porte d’embarquement.

Cette image, montrant plusieurs avions faisant la queue sur le tarmac avant le décollage, devrait bientôt n’être qu’un souvenir grâce à un nouveau logiciel développé par la NASA et la FAA qui va être déployé dans 27 aéroports américains.

Cette image, montrant plusieurs avions faisant la queue sur le tarmac avant le décollage, devrait bientôt n’être qu’un souvenir grâce à un nouveau logiciel développé par la NASA et la FAA qui va être déployé dans 27 aéroports américains.

AFP

Plusieurs grands aéroports américains vont bientôt utiliser un logiciel permettant de calculer à quel moment un avion doit quitter la porte d’embarquement pour éviter qu’il attende sur le tarmac avant le décollage avec les moteurs allumés, et ainsi limiter les émissions mais aussi les retards.

Développé par la NASA et la FAA, les agences américaines en charge de l’espace et de l’aviation, ce logiciel de gestion du trafic aérien doit être déployé dans 27 aéroports, détaille un communiqué mardi.

Selon les expérimentations déjà menées à l’aéroport de Charlotte, en Caroline du Nord, le logiciel a permis de réduire la consommation de kérosène de plus d’un million de litres par an, soit l’équivalent de 185 vols entre New York et Chicago avec un Boeing 737.

Moins de retards aussi

Le logiciel a aussi permis de réduire les retards de 916 heures sur quatre ans, soit l’équivalent de 15 minutes d’attente en moins sur le tarmac pour plus de 3600 vols.

«Actuellement, les contrôleurs aériens ont l’emploi du temps des compagnies mais découvrent quand les avions sont prêts à partir seulement quand ils rejoignent la file (des appareils prêts à décoller) sur le tarmac et qu’ils communiquent avec la tour de contrôle», a expliqué le patron de la FAA, Steve Dickson, lors d’une présentation.

«Maintenant, on va avoir plus de visibilité sur les données des compagnies et on va pouvoir prédire beaucoup plus facilement l’heure de départ, ce qui va nous permettre de mieux gérer l’ensemble du système et d’éviter les goulots d’étranglement au sol», a-t-il ajouté.

Un secteur avec une lourde empreinte carbone

Réduire le temps de roulage des avions est un outil parmi d’autres utilisés par le secteur aérien, responsable de 2% à 3% des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, pour diminuer son empreinte carbone.

Au sol, les compagnies peuvent par exemple faire rouler les appareils avec des moteurs électriques plutôt qu’avec les réacteurs, avec un seul moteur allumé, ou utiliser un tracteur auquel s’arrime l’avion pour rejoindre la piste de décollage.

( )

Ton opinion

1 commentaire