Salon de Las VegasRobot chaton relaxant et masques anti-Covid high-tech en vedette
Les derniers objets technologiques et autonomes ont été présentés lundi, en avant-première du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas.
La grand-messe de l’électronique grand public du Consumer Electronics Show (CES) s’ouvre mercredi à Las Vegas (USA) avec moins d’exposants et de participants que prévu, de nombreuses sociétés ayant annulé leur venue à cause de la propagation du variant Omicron du coronavirus. Tour d'horizon.
Masque high-tech anti-Covid
La start-up française Airxôm a amené son prototype de masque, qui protège contre la pollution, les bactéries et les virus, dont le SARS-CoV-2. Sa coque en plastique blanc, qui couvre le nez et la bouche, évoque les soldats impériaux de «Star Wars». Connectée à un boîtier à porter à la ceinture, elle contient un «filtre actif» capable de détruire les particules fines et les composés organiques volatils, c’est-à-dire les agents pathogènes ou polluants.
«C’est un outil fantastique pour lutter contre la crise du Covid, parce qu’avec ce masque, vous n’aurez pas besoin de faire une quatrième vaccination, une cinquième et une sixième, en fonction de tous les variants du virus et de tous les nouveaux virus qui vont arriver dans le futur», promet Franck Glaizal, cofondateur de Airxôm.
«Les masques classiques ne sont pas étanches à 100%, l’air passe sur les côtés. Notre masque est complètement étanche, et très confortable», assure de son côté Trong Dai Nguyen, difficile à entendre à travers le masque épais. Cet ingénieur d’Airxôm précise que l’entreprise travaille à améliorer le son pour la prochaine version. Le modèle actuel doit être commercialisé au printemps, «pour environ 300 euros» (l'équivalent de 310 francs).
Ventilateur masqué antibuée
Fatigué d’étouffer sous son masque anti-Covid, Eric Fouchard a mis au point un mini-système de ventilation qui se place sous la protection en papier. Baptisé Aeronest, le micro ventilateur de la start-up NewPadMaker tient en place grâce à un double aimant et est alimenté par une batterie minuscule, attachée à un cordon qui passe sur la nuque de l’utilisateur.
«Quand vous prenez l’avion ou le train, ça vous permet de respirer normalement», indique l’entrepreneur à l’AFP. «Il peut aussi servir quand vous travaillez et que vous voulez empêcher la buée de se former sur vos lunettes.» La vitesse peut être ajustée selon les besoins, précise-t-il encore.
Le robot qui mordille
En japonais, l’expression «amagami» signifie «morsure douce». «C’est une sensation très agréable dont nous voulons faire profiter le monde», élabore l’entrepreneur japonais Shunsuke Aoki. Son robot peluche, qui ressemble autant à un chat qu’à un petit chien, mordille gentiment le doigt qui se présente sous son museau.
La start-up a cherché à répliquer ce geste instinctif des bébés animaux, dans l’idée que des personnes pourraient y trouver du réconfort. Shunsuke Aoki dit par exemple utiliser le robot compagnon pendant qu’il conduit. «Avec le Covid, quand les gens passent leur journée à la maison, c’est très réconfortant», note-t-il.
Voitures de F1 autonomes
Des technologies d’intelligence artificielle remplacent les volants et les humains aux commandes dans les voitures de type Formule 1 qui se mesureront vendredi, lors d’une course inédite. «Elles sont complètement autonomes. C’est le logiciel qui dirige la voiture», explique Paul Mitchell, patron d’Energy Systems Network, l’organisateur de la course.
Le système informatique «prend les informations des capteurs et ordonne à l’automobile de tourner, de freiner, d’accélérer ou de doubler», ajoute-t-il. Les engins s’affronteront deux par deux sur le circuit de Las Vegas à des vitesses pouvant aller jusqu’à 260 km/h. L’idée n’est pas seulement de divertir, mais aussi de tester et perfectionner ces logiciels, en vue de les utiliser un jour sur l’autoroute. «Les voitures de course et les courses en général sont un moyen idéal de pousser les technologies à la limite absolue», estime Paul Mitchell.