Valais - Jacques Dubochet rêve de balades avec Greta Thunberg

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ValaisJacques Dubochet rêve de balades avec Greta Thunberg

En villégiatures dans le val d’Hérens (VS), le Prix Nobel de chimie 2017 avoue être tombé sous le charme intellectuel de la jeune Suédoise.

Eric Felley
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Eric Felley
Au mois d’août 2019, Jacques Dubochet avait participé à la conférence de presse pour «Smile for Future Summit for climate» à Lausanne en compagnie de Greta Thunberg.

Au mois d’août 2019, Jacques Dubochet avait participé à la conférence de presse pour «Smile for Future Summit for climate» à Lausanne en compagnie de Greta Thunberg.

AFP

«Comprendre son génie…» En vacances dans son chalet du val d’Hérens, le Prix Nobel de chimie 2017, le Vaudois Jacques Dubochet, 79 ans, répond à un questionnaire du quotidien valaisan, «Le Nouvelliste». À savoir quelle est la personnalité qu’il rêverait de rencontrer, il répond: «Greta Thunberg!» et de préciser: «Nous nous sommes rencontrés une ou deux fois très rapidement. Mais je souhaiterais pouvoir marcher en montagne avec elle pour l’écouter. Et comprendre son génie. Ce qu’elle a fait est énorme, même si sa cause, qui est celle de beaucoup de jeunes, la dépasse bien sûr en tant que personne».

Et, pour bien préciser la haute estime dans laquelle il tient la jeune Suédoise, qui a lancé en 2018 le mouvement de la grève du climat, il ajoute: «Comme j’aurais souhaité pouvoir le faire avec Albert Einstein».

Mon pire cauchemar serait que la violence devienne la façon de vivre et s’immisce partout.

Jacques Dubochet

Jacques Dubochet passe du bon temps en Valais, où les possibilités de marcher en montagne ne manquent évidemment pas. Le thème de l’interview est la vie rêvée. On apprend notamment qu’il a pu réaliser un rêve récemment en devenant grand-père ou encore qu’il rêve de soutenir «les jeunes grévistes du climat dans leur quête vers un avenir meilleur».

Enfin s’il avait un vœu à réaliser: «Ce serait de renforcer cette capacité de l’humain à tisser des liens familiaux, d’amitié profonde, avec d’autres humains qui ne partagent pas son sang. Ce qui est différent de la plupart des autres animaux. Et de développer cet amour. À l’inverse, mon pire cauchemar serait que la violence devienne la façon de vivre et s’immisce partout».

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