Gland (VD)Vestiaires cambriolés, il demande des comptes à la commune
Lors d’un match entre le FC Epalinges et le Club Lusitano Gland, des effets personnels ont été subtilisés. Le club palinzard demande réparation, notamment à la Municipalité.
Le FC Epalinges affrontait le Club Lusitano Gland, le 30 septembre au Centre sportif «En Bord» à Gland. Alors que les deux équipes étaient sur le terrain, un ou plusieurs voleurs ont visité le vestiaire des Palinzards et dérobé une partie de leurs affaires personnelles. Le butin, constitué d’une quinzaine de porte-monnaie, de téléphones portables et de trousseaux de clefs, se monte à plusieurs milliers de francs. Les voitures des joueurs ont également été fouillées. Si les gendarmes ont pu géolocaliser l’un des téléphones portables les coupables restent introuvables.
Le club d’Épalinges a déposé une plainte pénale. Après avoir demandé des comptes au club receveur, son président a également adressé un courrier à la Municipalité de Gland, en réclamant «des explications dans la gestion des infrastructures du complexe sportif ‘En Bord’ et que le préjudice subi par les joueurs concernés soit compensé.»
Un ton et une façon de procéder qui énervent
Une demande un brin déconcertante et une manière de procéder qui n’ont pas vraiment plu à la commune. «Si chaque fois qu’il y a un vol dans les vestiaires, 20 minutes s’en mêle, vous allez avoir du boulot», s’est exclamé Gilles Davoine, municipal en charge des finances, de l’économie, des sports et des domaines. «Les joueurs avaient fait un sac des valeurs, mais ils l’ont oublié dans leur vestiaire, détaille celui qui exerce le métier d’avocat. Certes, ce vestiaire était fermé, mais pas les douches communicantes avec un autre vestiaire.»
Et l’homme de loi de rappeler: «Les installations sportives sont mises à disposition du club par la commune. Mais il n’y a aucun fonctionnaire qui s’occupe de quoi que ce soit là-bas. On ne peut pas entrer en matière.»
La Municipalité de Gland répondra toutefois pour la forme au FC Epalinges. Même si le ton du courrier et le fait d’avoir alerté la presse n’encouragent pas Me Davoine à s’atteler à la tâche: «On fera une réponse pour dire qu’on est désolés, c’est le cas! Mais on n’a aucune responsabilité en la matière et ce n’est pas la commune qui peut faire quelque chose dans cette affaire», assure-t-il.