Jean-Marc Richard sous le chapiteau du Cirque Starlight

L’homme de radio et de télévision Jean-Marc Richard parraine la tournée du Cirque Starlight. D’où lui vient son attachement pour le deuxième cirque national? «Ce ne sont pas des numéros qui sont alignés, mais une histoire qui m’est racontée», explique l’animateur parfois engagé sur une piste de cirque comme maître de cérémonie.

«Pas besoin de stars quand mise sur la formation!», s’exclame Jean-Marc Richard, en relevant les mérites de l’école du cirque de la famille Gasser, à Porrentruy. Ce qui séduit l’animateur dans le spectacle écrit et mis en scène par Christopher D. Gasser, c’est la poésie évocatrice de souvenirs d’enfance.

«À Genève, on croirait les ados blasés, mais ils sont scotchés par les représentations scolaires!», constate l’animateur passé par «La Ligne de Coeur» et la Chaîne du Bonheur, l’Eurovision ou encore «Les Dicodeurs».

Séduit par le spectacle, Jean-Marc Richard l’est aussi par la tournée, qui contrairement à celle du Cirque Knie, s’arrête aussi dans les petites villes. «En restant fidèle à l’arc jurassien, le deuxième cirque du pays cultive une vraie proximité», dit-il.

Dans le Jura, le chapiteau était complet à chaque spectacle. Emmenés par Jocelyne et Heinrich Gasser, douze artistes ont pris les routes avec des costumes flamboyants, qui incarnent les différents états du «moi».

Né en 1987, le Cirque Starlight a délaissé en 2002 son habit traditionnel et ses animaux pour revêtir pour une version contemporaine mêlant théâtre et humour, danse et chant, dans le sillage du Cirque du Soleil.

Une création de deux mois précède  une tournée de trois mois, avec une majorité d'artistes suisses. Le spectacle «Moi» bénéficie d’une musique créée par la chanteuse et musicienne biennoise Phanee de Pool.