FootballManuel Akanji et Manchester City champions
Le Suisse, à l’origine du but mancunien, et les Anglais décrochent leur première Ligue des champions après leur victoire en finale contre l’Inter Milan (1-0), samedi.
Manchester City, dirigé par le maître tacticien Pep Guardiola, a remporté la première Ligue des champions de son histoire en battant l’Inter Milan 1-0 en finale, samedi à Istanbul.
Les Citizens succèdent au palmarès au Real Madrid grâce à un but de Rodri (68e), sur une action lancée par Manuel Akanji, et réalisent le triplé après leur succès en championnat et en Coupe d’Angleterre.
Pour Guardiola, il s’agit du 3e trophée en Ligue des champions après les deux gagnés sur le banc du FC Barcelone (2009 et 2011), son club formateur. L’ancien milieu de terrain de 52 ans, en échec sur la scène européenne à la tête du Bayern Munich (2013-2016) et de Manchester City depuis son départ du Barça, a enfin brisé la malédiction, deux ans après une finale perdue avec le club mancunien face à Chelsea (1-0).
Avec trois Ligue des champions à son palmarès, il n’est plus qu’à une unité de Carlo Ancelotti, le technicien le plus titré (4), et arrive au niveau de Zinédine Zidane et de l’Anglais Bob Paisley, également couronnés en C1 à trois reprises.
Akanji, 4e Suisse vainqueur
Manuel Akanji, lui, devient le quatrième Suisse de l’histoire à soulever le trophée européen suprême. Il succède à Stéphane Chapuisat (Dortmund en 1997), Ciriaco Sforza (Bayern Munich en 2001) et Xherdan Shaqiri (Bayern Munich en 2013 et Liverpool en 2019).
Cette victoire est également une consécration pour le cheikh Mansour ben Zayed Al-Nahyane, vice-président des Émirats arabes unis, qui a sauvé le club de la faillite en le rachetant en 2008. Depuis cette date, plus de 1,5 milliard d’euros ont été investis sur le marché des transferts pour bâtir une équipe capable de s’imposer en Ligue des champions.
De Bruyne blessé
La finale avait pourtant très mal débuté pour City avec la sortie sur blessure à la 36e minute de son meneur de jeu belge Kevin De Bruyne, visiblement touché à la cuisse droite et remplacé par l’Anglais Phil Foden. Le buteur norvégien Erling Haaland, auteur de 52 réalisations cette saison, toutes compétitions confondues, est lui resté muet et n’a quasi pas pesé sur la rencontre.
L’explosion de joie, sur le terrain et dans le virage anglais, au coup de sifflet final était à la hauteur de l’immense soulagement des Mancuniens, pas passés loin du pire.
Car l’Inter Milan et ses incroyables tifosi ont cru jusqu’au bout pouvoir renverser le géant anglais. Il y a d’abord eu cette incroyable double occasion de la tête de Federico Dimarco, repoussée par la barre transversale d’Everson puis par la jambe de son coéquipier Romelu Lukaku.
L’attaquant belge n’est pas passé loin non plus de l’égalisation, à la 89e minute, mais Ederson a repoussé sa tentative.
Le gardien brésilien a réalisé un nouvel arrêt salvateur dans le temps additionnel.
Pour l’Inter Milan, l’accession en finale relève en soi de l’exploit et le club italien n’a pas à rougir de sa prestation même s’il échoue à reconquérir un trophée qu’il a déjà soulevé trois fois (1964, 1965, 2010).