Ski alpin: Luc Alphand: «Cyprien Sarrazin distribue du bonheur!»

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Ski alpinLuc Alphand: «Cyprien Sarrazin distribue du bonheur!»

«Lucho», triple vainqueur à Kitzbühel, a vécu sur place le sacre de son compatriote dont il est fan et qui lui a succédé sur la Streif, 27 ans après.

Sylvain Bolt -Kitzbühel
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Sylvain Bolt -Kitzbühel
Luc Alphand a vibré pour le nouveau phénomène français Cyprien Sarrazin, vainqueur sur la Streif 27 ans après «Lucho».

Luc Alphand a vibré pour le nouveau phénomène français Cyprien Sarrazin, vainqueur sur la Streif 27 ans après «Lucho».

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Dans l’aire d’arrivée de Kitzbühel, parmi les stars dont John Kerry qui n’a pas lâché d’une semelle le président de la FIS Johan Eliasch, Luc Alphand a été invité de dernière minute. Comme d’autres légendes de Kitzbühel, dont Didier Cuche, le Français a vibré sur la mythique Streif sur laquelle il s’est imposé trois fois (deux fois en 1995 et en 1997).

«Lucho» a carrément explosé de joie lorsque Cyprien Sarrazin a franchi la ligne en tête. «Je suis comme un fan! Il arrive, je regarde le chrono: il est devant. Je vis le moment à fond, j’adore ça, a lâché le Français après l’exploit de son compatriote. Mon plaisir il passe par le sien, je peux imaginer l’image qu’il a en passant la ligne: le monde se lever, etc…»

Un duel Odermatt-Sarrazin qui promet

La Streif n’avait plus vécu de vainqueur français depuis le sacre du skieur de Serre Chevalier en 1997. En s’imposant vendredi lors de la première descente, Cyprien Sarrazin est entré dans une nouvelle dimension.

«J’adore Cyprien (Sarrazin) parce qu’il est frais, il est vivant, ce n’est pas un taiseux»

Luc Alphand, triple vainqueur à Kitzbühel

«Moi je dis chapeau, bravo! Hop, après 27 ans, je suis rayé des tablettes mais c’est pour la bonne cause, s’est marré le Tricolore, euphorique. Notre Cyprien Sarrazin national, il distribue de la joie, du bonheur, et en premier le sien. Il laisse du jus parce que c’est un attaquant né. A chaque fois qu’il fait une manche il la fait vraiment à fond et il supporte la pression. Il gagne ici à Kitzbühel et demain il peut remettre le couvert!»

Au pied de la terrible Streif, les deux hommes ont réalisé plusieurs interviews ensemble pour le plus grand plaisir des télévisions francophones. «J’adore parce qu’il est frais, il est vivant, ce n’est pas un taiseux, a souligné admiratif Luc Alphand. Et c’est le seul qui peut faire douter Marco Odermatt (ndlr: 3e vendredi) au niveau du globe de descente. J’espère que le duel Odermatt-Sarrazin sera disputé jusqu’à la dernière course!»

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