Festival de Cannes: «Laissez-moi» premier film soutenu par la Valais Film Commission

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Suisse romande«Laissez-moi»: le premier film soutenu par la Valais Film Commission en lice à Cannes

Le long-métrage de Maxime Rappaz a été tourné entre le val d’Hérens, le Val des Dix et le Chablais. Il est dans la sélection ACID, qui est dédiée au cinéma indépendant.

Fabio Dell'Anna Cannes
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Fabio Dell'Anna Cannes
Thomas Sarbacher et Jeanne Balibar dans l’une des scènes de «Laissez-moi», un film réalisé par Maxime Rappaz.

Thomas Sarbacher et Jeanne Balibar dans l’une des scènes de «Laissez-moi», un film réalisé par Maxime Rappaz.

© GoldenEggProduction

«Laissez-moi» est un long-métrage réalisé par le Genevois Maxime Rappaz et qui a la particularité d’être le premier projet soutenu par la Valais Film Commission (VFC). Il s’agit de la nouvelle structure dédiée au cinéma en Valais. Le film, sélectionné par ACID au Festival de Cannes, raconte l’histoire d’une femme (Jeanne Balibar) qui échappe à sa réalité en se rendant une fois par semaine, dans un hôtel de montagne pour y rencontrer des hommes de passage. Jusqu’au jour où l’un d’eux (Thomas Sarbacher) décide de prolonger son séjour pour elle.

«C’est une très belle opportunité de faire rayonner la région»

Tristan Albrecht, Valais Film Commissioner

Tourné intégralement en Valais, il met à l’honneur les décors valaisans, ses paysages ainsi que ses lieux de plaine. «C’est une très belle opportunité de faire rayonner la région et de promouvoir les services offerts par la Valais Film Commission. Nous sommes très fiers d’avoir pu contribuer à la concrétisation de ce projet et nous nous réjouissons que le film soit sélectionné à Cannes», relève Tristan Albrecht, Valais Film Commissioner.

En posant ses valises dans le canton, cette co-production suisse, française et belge s’était garanti une aide financière de la Valais Film Commission. Pour rappel, la VFC a pour but d’attirer des tournages suisses et internationaux dans le canton afin d’apporter une plus-value économique directe et indirecte, de valoriser l’image du canton par le biais des films soutenus et de développer une industrie avec des compétences cinématographiques locales.

En plus de l’appui logistique, administratif et/ou artistique, l’organisation offre un «cash rebate», autrement dit une aide, pouvant aller de 15 à 35% pour la production de longs-métrages de fictions, d’animations et de séries si certaines dépenses sont faites en Valais. Bien qu’existant dans de nombreux pays, un tel système fait figure d’innovation en Suisse et permet à la région de prendre une place particulière dans le milieu audiovisuel romand et national.

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