Basketball: A Genève, l’arbitrage, c’est toujours la même histoire pour Nyon

Novembre 2021, à la salle du Pommier. Les Lions mènent d’un point dans les dernières secondes. La balle de match est pour le BBC Nyon mais Khadim Sow écope d’une faute offensive. Victoire genevoise.

Novembre 2022, toujours à la salle du Pommier. Les Lions mènent de deux points à 40 secondes du buzzer et après avoir donné le ballon aux Nyonnais avant le temps mort du coach de la Côte (Stefan Ivanovic), l’un des arbitres redonne la balle à Genève après la minute réglementaire. Victoire genevoise.

L’histoire se répète mardi soir au Pommier. «C’est dommage que l’arbitrage ait été regrettable», a soupiré Jérôme Darbre à notre confrère de La Côte. Le président nyonnais fait ici référence à la faute antisportive qui a été sifflée à Devante Brooks à 9 secondes du buzzer final. Parce que les Lions menaient alors d’une unité et que Nyon, avec ce coup de sifflet, s’est vu priver d’un ballon pour forcer une prolongation.

Mais il y a pire, encore. Dix secondes avant la faute jugée antisportive de Brooks, et alors que le score est toujours de 69-68, Keith Clanton contre Jérémy Jaunin. Sauf qu’au moment où le ballon quitte ses mains en dehors des limites du parquet, le pivot américain des Lions touche le sol avec son pied. Les images sont formelles et Nyon a ici vu s’envoler un dernier ballon pour gagner la rencontre.

Voilà, c’est tout, et c’est déjà pas mal. Après être passé au travers de l’acte I, Nyon s’est mis en mode play-off, dans l’intensité et la discipline (3 ballons perdus mardi). Cela n’a pas été suffisant mais il reste un match III qui s’annonce brûlant samedi (18 heures) au Rocher. En espérant que l’arbitrage ne décide pas du sort du match…

Aux Galeries, Vevey a décidé lui-même du sort de la rencontre en débordant Union en seconde mi-temps. Mais il fallait voir le regard noir qu’a lancé Malik Johnson à l’un des arbitres à la 13e minute pour comprendre que le ras-le-bol est général. N’y avait-il pas eu faute sur le tir pour égaliser de Jonathan Dubas à la fin de l’acte I? Le capitaine veveysan l’a reconnu: il y avait peut-être mieux à faire que de tenter ce tir. Comme de transmettre le ballon à son coéquipier Michael Williams, sur sa gauche. Mais sur sa tentative, il semblerait bien que l’arrière neuchâtelois Juan Esteban De La Fuente entre dans son cylindre. À vous de juger.

Bref, on ne va pas s’égarer plus longtemps parce que ce vendredi déjà, à 20 heures, Union a l’occasion de reprendre le contrôle de la série pour le premier de ces deux matches à la Riveraine. Il va falloir que Mitar Trivunovic trouve le moyen de protéger des fautes son pivot américain Arkim Robertson. Parce que s’il ne joue pas plus de 15 ou 20 minutes, les Neuchâtelois n’ont aucune chance face à la raquette veveysanne.

Un VRB qui sera lui privé de Michael Williams jusqu’à la fin de la saison. À le voir se tordre de douleur au sol mardi, cela ne sentait déjà pas très bon. Le verdict est tombé, avec une déchirure des ligaments croisés. Un coup du sort terrible pour Niksa Bavcevic et son groupe, qui perdent un élément clé de leur dispositif (16 points en 32 minutes de moyenne en saison régulière).

Selon nos informations, il devrait être remplacé dans les jours à venir.

Pas grand-chose à dire. Quand on laisse 21 rebonds offensifs à son adversaire, on ne peut pas gagner un match. Malgré un trio d’Américains Lottie - Chandler - Humphrey performant, Monthey s’est fait secouer mardi et se retrouve mené 2-0 dans la série avant l’acte III de ce samedi au Reposieux. Du côté d’Olympic, Mbala, Jordan, Ballard, Kovac et Natan Jurkovitz ont brillé. Le meilleur moment de cette affiche dénuée de suspense? Peut-être celui où l’aîné des Jurkovitz s’est fait enguirlander par Petar Aleksic. Parce que l’un des arbitres n’a rien trouvé de mieux que de sanctionner le coach fribourgeois d’une faute technique (!) «C’est bien la première fois que je suis protégé par un arbitre», a rigolé le joueur avec La Liberté.

Comme Fribourg, Massagno - avec six joueurs à plus de 10 points mardi - déroule dans son quart de finale et mène désormais 2-0 face à un Boncourt toujours décimé. Et il n’est pas prévu que ça s’arrange pour le BCB, qui ne devrait toujours pas pouvoir compter sur Kiady Razanamahenina, Martins Igbanu, Marvin Nesbitt et Kevin Monteiro, blessés, pour le match III samedi dans le Chaudron. Une partie qui sera dirigée par Sébastien Clivaz, que l’on aurait largement préféré voir envoyer au Rocher. Simple avis personnel.